L'écologiste passe les rênes de sa fondation, après près de 40 ans passés à sa tête.
Judith, Franz et Vera Weber
Vera Weber reprend la présidence de la fondation, parce que son père a eu 87 ans cet été et a quelques problèmes de santé, a-t-elle expliqué lundi sur les ondes de la radio romande. L'âge respectable et le choc auditif que Franz Weber a subi il y a quatre ans entraînent une grande fatigue. En outre, Franz Weber souffre de quelques pertes de mémoire, a précisé Vera Weber.
Vera Weber est déjà très active dans la fondation. C'est notamment elle qui a mené la campagne, victorieuse en mars 2012, de l'initiative sur les résidences secondaires, rappelle la Fondation Franz Weber lundi dans un communiqué. A l'avenir, elle représentera aussi la fondation dans différentes instances internationales.
Dans la continuité
Vera Weber entend poursuivre l'oeuvre de son père dans un esprit de continuité. «Nous allons continuer de nous battre et d'oeuvrer pour les paysages, la nature et les animaux tant au plan suisse qu'international», a-t-elle ajouté. La principale activité est et reste le lobbying.
«Chez moi, c'est inné. J'ai toujours eu ça en moi, l'amour pour les animaux. Je ressens leur douleur au plus profond de moi-même. L'injustice me révolte, que ce soit envers les hommes, les enfants, la nature ou le patrimoine. Nous sommes tous au même niveau», déclare la fille de Franz Weber sur le site internet de la fondation.
Il faut dire que l'action et l'engagement de ses parents, Franz et Judith Weber, ont forgé chez elle une détermination à combattre les injustices et une volonté de ne plus voir les animaux souffrir. Depuis son plus jeune âge, Vera Weber est confrontée aux dangers qui menacent l«environnement, et sensibilisée à la nécessité de protéger la nature et les animaux.
Elle a commencé à travailler pour la Fondation Franz Weber en 1999, en tant que vice-présidente et cheffe de campagne. Elle avait auparavant suivi des études à l'Ecole Hôtelière de Lucerne et une formation complémentaire en journalisme. Le combat contre le massacre des phoques a constitué un de ses premiers engagements.