De Rechthalten (Dirlaret) & Sankt Ursen (St-Ours), Canton de Fribourg (en Nuitonie), Suisse
jeudi 11 décembre 2014
Le curcuma est aussi efficace que 14 médicaments
Le curcuma est l’un des plantes les plus étudiées qui existe aujourd’hui. Ses propriétés médicinales et ses composants (principalement la curcumine) ont fait l’objet de plus de 5600 études biomédicales revues et publiées.
En fait, notre projet de recherche d’une durée de cinq ans sur cette plante sacrée a révélé plus de 600 applications préventives et thérapeutiques potentielles, ainsi que 175 effets physiologiques bénéfiques.
Etant donné la densité considérable de recherches effectuées sur cette épice remarquable, il n’est pas étonnant qu’un nombre croissant d’études aient conclu qu’on peut le comparer favorablement à une variété de médicaments conventionnels, y compris :
Tahor/ Atorvastatine (médicament contre le cholestérol) : une étude de 2008 publiée dans le journal Drugs in R & D a constaté qu’une préparation basique de curcuminoïdes du curcuma se comparait favorablement à l’atorvastatine (nom commercial Tahor) sur la dysfonction endothéliale, la pathologie sous-jacente des vaisseaux sanguins qui entraîne l’athérosclérose, en association avec la réduction de l’inflammation et le stress oxydatif chez les patients diabétiques de type 2.
Corticostéroïdes (médicaments stéroïdiens)
une étude de 1999 publiée dans le journal Phytotherapy Research a constaté que le polyphénol primaire dans l’épice curcuma, se comparait favorablement aux stéroïdes dans la gestion de l’uvéite antérieure chronique, une maladie inflammatoire de l’œil.
Une étude de 2008 publiée dans Critical Care Medicine a conclu que la curcumine se comparait favorablement au médicament corticostéroïde dexaméthasone dans le modèle animal comme thérapie alternative pour protéger la transplantation pulmonaire associée à des blessures produites par des gènes inflammatoires. Une étude précédente de 2003 publiée dans Cancer Letters a trouvé qu’il se comparait également favorablement au dexaméthasone dans les lésions pulmonaires d’ischémie/ reperfusion.
Prozac/ Fluoxétine & Imipramine (antidépresseurs)
une étude de 2011 publiée dans le journal Acta Poloniae Pharmaceutica a constaté que la curcumine se comparait favorablement aux deux médicaments dans la réduction d’un comportement dépressif chez un modèle animal.
Aspirine (anticoagulant)
Une étude de 1986 in vitro et ex vitro publiée dans le journal Arzneimittelforschung a constaté que la curcumine a des effets de modulation antiplaquettaires et de prostacycline qui sont comparables à l’aspirine, en indiquant qu’il peut être intéressant chez les patients sujets à la thrombose veineuse et nécessitant un traitement anti-arthrite.
Médicaments anti-inflammatoires
une étude de 2004 dans le journal Oncogene a constaté que la curcumine (de même que le resvératrol) sont des alternatives efficaces à certains médicaments comme l’aspirine, l’ibuprofène, le sulindac, le phénylbutazone, le naproxène, l’indométacine, le diclofénac, la dexaméthasone, le célécoxib, et le tamoxifène en exerçant une activité anti-inflammatoire et antiproliférative contre les cellules tumorales.
Oxaliplatine (médicament de chimiothérapie)
une étude de 2007 publiée dans le International Journal of Cancer a constaté que la curcumine se compare favorablement à l’oxaliplatine comme agent antiprolifératif dans les lignées cellulaires colorectales.
Metformine (médicament contre le diabète)
une étude de 2009 publiée dans le journal Biochemitry and Biophysical Community Research a étudié en quoi la curcumine pourrait être utile dans le traitement du diabète, en trouvant qu’elle active l’AMPK (qui augmente l’absorption du glucose) and supprime l’expression du gène de la glucogénèse (qui supprime la production de glucose dans le foie) dans les cellules d’hépatome. Fait intéressant, ils ont trouvé que la curcumine était 500 à 100 000 fois (dans la forme connue sous le nom de tétrahydrocurcuminoïdes (THC)) plus puissante que la metformine en activant l’AMPK et sa cible en aval l’acétyl-CoA carboxylas (ACC).
Le curcuma et ses composants révèlent également leurs propriétés thérapeutiques dans les recherches sur la résistance des cancers à plusieurs médicaments.
Nous avons trouvé pas moins de 54 études indiquant que la curcumine peut induire la mort cellulaire ou de sensibiliser les lignées cellulaires de cancer résistant aux médicaments à un traitement conventionnel.
Nous avons identifié 27 études sur la capacité de la curcumine soit à induire la mort cellulaire ou à sensibiliser les lignées cellulaires de cancer résistant à plusieurs médicaments à un traitement conventionnel.
Si on considère que le curcuma est utilisé depuis des milliers d’années dans de nombreuses cultures à un usage culinaire et médical, cela en fait un argument fort pour utiliser la curcumine comme alternative à un médicament ou adjuvant dans le traitement du cancer.
Ou mieux encore, utilisez du curcuma certifié biologique (non irradié) à des doses culinaires réduites au quotidien afin de prévenir et des doses de concentré après qu’une maladie grave ait pris place. Vous nourrir au lieu de faire de l’automédication avec des « nutraceutiques », devrait être l’objectif d’une alimentation saine.