Lorsque des hommes politiques comme le député du Parti Populaire Aldo Carcaci ont évoqué lors d’une conférence du UKIP en Angleterre, la possibilité d’un « cheval de Troie » de djihadistes qui pourrait envahir l’Europe, mêlés aux réfugiés illégaux qui traversent la Méditerranée en masse, la presse bien-pensante a poussé des cris d’orfraie. Et pourtant, cette possibilité a été confirmée à de multiples sources « autorisées »: ONU ou encore Gilles de Kerckhove, Coordinateur de l’UE en matière de lutte contre le terrorisme, présenté par RTL comme le « tsar de l’antiterrorisme ». cette théorie du « Cheval de Troie islamiste », encore évoquée sur ARTE le 9 avril dernier, n’est pas si incroyable que ça…
Les migrants illégaux sont des hommes jeunes en grande majorité. Ils ne sont pas affamés…
La presse de gauche (un pléonasme) présente tous ces migrants comme des réfugiés persécutés et affamés. Les reportages des chaînes de TV se succèdent pour décrire leurs terribles conditions de vie.
Mais réfléchissons un instant, précisément sur base des images tournées à Lampedusa, en Sicile, sur les îles grecques ou en Espagne. Première remarque: ce sont presque exclusivement des hommes jeunes: très peu de femmes et d’enfants, peu de vieillards. Ils sont apparemment en bonne santé, bien alimentés au moins avant de prendre la mer.
Deuxième remarque: les deux grands groupes de migrants sont des musulmans du Proche-Orient, de l’Afrique du Nord jusqu’à l’Afghanistan ou d’autre part, des Africains noirs, montés au-travers du Sahara. Tous ont payé des sommes énormes, allant d’après les sources de 600 à 3.000 € pour « passer » en Europe.
Pendant ce temps, la moitié des 22 millions de Syriens survivent avec moins de deux dollars par jour depuis deux ans! L’ONU parle d’un million d’enfants qui – l’hiver dernier – n’avaient même pas une couverture pour survivre. Et les jeunes hommes qui se déclarent « réfugiés syriens » auraient payé 3.000 € pour passer en Europe? D’où sortent-ils cet argent? Leurs parents, leurs familles, enfants, femmes, ne sont-ils pas en plus grand danger qu’eux ?
En Syrie ou en Irak, les plus persécutés sont les Chrétiens, les Yesidis et autres minorités, particulièrement les femmes et les enfants. En Egypte, ce sont les chrétiens coptes qui sont sous pression. Pourquoi ne voit-on pas ces gens-là parmi les migrants arraisonnés et transportés en Italie? Il n’y a selon les autorités italiennes quasi-pas de chrétiens sur les bateaux. Ce sont des musulmans, et des hommes jeunes.
Les migrants d’Afrique noire sont avant tout des migrants économiques: exclusivement des hommes jeunes et en bonne santé
Pour les africains noirs, c’est clairement de l’immigration économique illégale. Même s’ils poussent une brouette demain en Belgique et logent dans un squat, c’est infiniment mieux que leur sort dans leur pays d’origine. Beaucoup d’entre eux sont musulmans, mais il y a aussi des animistes et des chrétiens.
Autre question troublante: les passeurs sont très organisés et achètent des cargos rouillés à coup de centaines de milliers voire de millions de dollars pour faire passer des milliers de migrants. Ils abandonnent ensuite ces bateaux, une fois arraisonnés. Ce trafic n’est pas rentable dans ce cas. Ce n’est pas la même chose que d’utiliser des zodiac ou les petits bateaux de pêcheurs employés par d’autres…
L’Etat islamique a des ressources financières sérieuses. Des banques ont été pillées, ils vendent les oeuvres d’art antique à grande échelle et le pétrole des gisements qu’ils occupent. Ils sont à 100 km de Baghdad.
Pourquoi n’organiseraient-ils pas des chevaux de Troie, en mêlant quelques milliers d’islamistes aux migrants; des terroristes en puissance qui attendront patiemment les ordres ici ?
Tout le monde connait l’histoire du cheval de Troie, qui fut l’épisode final de la guerre de Troie, et que certains n’hésitent pas à parodier ainsi :
“Ne pouvant rentrer anonymement en Europe après avoir combattu auprès de l’Etat Islamique, des guerriers musulmans furent déguisés en réfugiés et cachés dans de grands bateaux voguant sur la Méditerranée.
Arrivés sur les côtes italiennes, ils furent accueillis comme un cadeau des dieux : ils offraient une nouvelle occasion aux Européens de faire leur mea culpa et de réparer leurs abjects crimes coloniaux en ouvrant les bras aux défavorisés. Cette ruse entraîna la chute de l’empire européen”.
Aujourd’hui, la Commission européenne tient de mâles propos, parle d’aller bombarder les bateaux dans les ports libyens de départ, mais toujours rien n’est pratiquement fait et les migrants arrivent toujours par milliers sur les rives européennes de la Méditerranée, pour se fondre ensuite dans les populations des 28 états membres de l’Union. Un énorme danger de « Cheval de Troie » islamiste en puissance, contre lequel nos politiciens ne font toujours rien d’autre que de palabrer…