Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 29 juin 2015

Dis-moi comment tu parles et je te dirai d’où tu viens


Depuis sa mise en ligne jeudi soir, le Parlomètre romand a attiré de nombreux romands. © parlometre.ch


Les Romands ne barjaquent, batoillent ou causent pas tous pareil. Une application de la RTS, «Le parlomètre romand», propose aux utilisateurs un questionnaire pour lier leur langage à leur origine. Le succès est au rendez-vous.

Les utilisateurs de réseaux sociaux en Suisse romande ne l’auront probablement pas manquée vu le nombre de partages effectués. La RTS a mis en ligne jeudi soir une application ludique qui interroge les participants sur leurs expressions «bien de chez eux».

Chacune des vingt-cinq questions s’accompagne d’un choix de réponses faites d’expressions synonymes mais concurrentes. Par exemple, pour le mot qui résume le fait de ne pas aller à l’école, les réponses possibles sont «cougner», «biquer», «courber», «gatter», «sécher» ou «schwentzer». Selon les réponses données, au terme du questionnaire, l’application situe la commune romande dont le langage correspond le plus à la personne.

Succès immédiat

En quatre jours, la plateforme compte déjà 190'000 pages vues. «Le partage sur les réseaux sociaux a très bien marché», commente Kevin Gertsch, l’un des deux coordinateurs du projet. «Nous comptions sur l’effet viral.»

A l’origine du projet se trouve le souhait de faire une version romande de l’application du New York Times parue en décembre 2013 intitulée How Y’all, Youse and You Guys Talk, comme le présente le site parlometre.ch. Kevin Gertsch raconte, «nous avons commencé à travailler sur le parlomètre en décembre 2014. Durant les mois d’avril et de mai, nous avons réalisé un sondage auprès de 18'000 personnes afin d’établir la cartographie des termes et expressions présentes dans le test.» En effet, il n'existe pas d’atlas linguistique fiable en Suisse romande.

L’utilisation des données récoltées n’est pas encore définie avec précision. Il va d’abord vivre tout l’été avec un écho dans l’émission «Couleurs d’été». Pour la suite, Kevin Gertsch imagine une éventuelle nouvelle version, rendue plus précise grâce aux réponses enregistrées. Il pourrait aussi servir d'outil à l'usage des sociolinguistes.

Couleurs locales - reportage du 25 mai



Jérémie Fonjallaz