Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 10 juin 2015

Droit de vote des étrangers : les Luxembourgeois votent aussi mal que les Suisses selon Bruxelles !




Décidément, les peuples sont incorrigibles, même ceux qui apparaissent comme les meilleurs élèves de l’Union européenne. Ainsi, les Luxembourgeois, qui comptent 46 % d’étrangers dans leur pays (majoritairement issus du Vieux-Continent) étaient-ils invités ce dimanche à s’exprimer sur le droit de vote, aux élections législatives, de ceux qui séjournent dans le pays depuis plus de dix ans. Précisons que les trois principaux partis du pays, libéraux, socialistes et écologistes, appelaient à voter oui, au nom d’une modernité revendiquée.

Et cela fut la catastrophe ! Pire que les Français en 2005, pire que les Suisses sur les minarets ou l’immigration ! Les électeurs du Grand-Duché (où le vote est obligatoire) ont massivement refusé, à 78,2 %, le droit pour des étrangers de désigner les dirigeants de leur pays ! De même, ils ont balayé la proposition (défendue en France par l’inévitable Mamère) d’accorder le droit de vote aux jeunes de 16 ans.

S’ils avaient mieux voté, les Luxembourgeois auraient permis à tous nos dirigeants français politiques, syndicaux ou associatifs, de s’appuyer sur ce scrutin pour mettre en place les réformes accélérant la disparition des Etats-Nations souverains.

Message très négatif pour les dirigeants de l’Union européenne, derrière les UMPS européens Juncker-Schulz, qui veulent imposer un quota de ce qu’ils appellent des migrants (nouveau subterfuge sémantique pour ne pas dire clandestins), venus majoritairement d’Afrique, à l’ensemble des pays du Vieux Continent. Nul doute, dans leur esprit, que ces nouveaux venus sont appelés à devenir citoyens et donc de nouveaux électeurs.

Très mauvaise nouvelle pour l’ensemble de la gauche et la droite Kosciusko-Juppé, partisans d’élargir le droit de vote aux immigrés, contournant ainsi toute référence à la nationalité, et minorisant plus rapidement l’expression de Français qui votent de plus en mal.

Camouflet pour Cambadelis, qui explique qu’il ne sait ce qu’est l’Identité nationale, à laquelle il oppose celle de la République, pour mieux justifier une politique migratoire de remplacement du peuple français.

Information scandaleuse pour Besancenot (qui s’est pris une droite magistrale par un CRS en s’opposant à la levée, à Paris, d’un rassemblement de clandestins), qui ne paraît heureux que quand les immigrés arrivent en masse en France et lui procurent, du moins l’espère-t-il, un nouveau prolétariat pour remplacer ces salauds d’ouvriers, qui votent FN de plus en plus nombreux.

Désastre pour ces quatre députés Verts, derrière Mamère, toujours lui, qui voulaient ouvrir tous les postes de la Fonction publique aux ressortissants étrangers, faisant voler en éclat une préférence nationale qui ne dit pas son nom.

Horreur pour Parisot et ses amis du Medef, qui veulent la libre circulation et installation des travailleurs étrangers, pour tirer les salaires vers le bas et casser les protections sociales solidaires.
 Finalement, de même qu’ils ont supprimé le mot race de la constitution (mais pas encore du vocabulaire), de même qu’ils veulent nous imposer une théorie du genre faisant fi de la nature, il ne reste plus à nos politiciens, au nom du refus de toute discrimination, qu’à interdire le mot étranger, à transformer tout habitant de la planète en citoyen du monde ayant le droit de voter là où il se trouve, à constituer un délit de nation qu’on ajoutera au combat antiraciste et à dissoudre les partis qui osent encore défendre l’idée de frontières.

Et bien évidemment, pour compléter le dispositif, il faudra rendre les référendums illégaux en Europe 1, puisque les peuples font toujours le contraire de ce que préconisent les dirigeants.

NDLR : En Belgique, la constitution interdit l’organisation de référendums.

Pierre Cassen