Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 10 juillet 2015

Le jardin secret d’Isabelle Chassot


FRIBOURG Isabelle Chassot remonte au centre-ville en funiculaire après avoir visité l’abbaye de la Maigrauge.


La directrice de l’Office fédéral de la culture aime diriger ses pas vers un lieu de spiritualité.

«La marche est une façon pour moi de faire silence. Se déplacer à pas réguliers, sur une longue distance, sans regarder sa montre, permet de se recentrer et de donner aux choses leur juste dimension. Un dossier peut paraître compliqué au début d’une promenade; il devient évident après avoir parcouru des kilomètres.» On l’aura compris, l’ex-conseillère d’Etat aime marcher. 

Ce dernier samedi de juin, ses pas l’amènent à l’abbaye de la Maigrauge, sur un sentier bien particulier, celui de Guillaume-Ritter, que l’on rejoint depuis le boulevard de Pérolles. A quelques pas de la ville, l’endroit plonge le promeneur dans une nature bienfaisante. Passé le barrage de la Maigrauge, le chemin continue en direction de l’abbaye, lieu de ressourcement par excellence pour la Fribourgeoise. «L’abbaye a été fondée en 1255. Elle compte plus de 750 ans d’existence, ses murs respirent la spiritualité et le temps qui a passé. Ici, la prière ne s’est jamais interrompue.» Ce samedi matin, elle assiste à un des sept moments de prière de la journée, ouvert à tous. 

Elle aime particulièrement les églises des monastères et leur dépouillement. «Tout ici nous amène à l’essentiel. La prière des Heures et le chant des psaumes constituent un moment intense d’intériorité qui fait paraître vaines nos sollicitations externes.»

Sabine Pirolt