Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 24 août 2015

EST-CE LA VICTOIRE DES « CLIMATO-SCEPTIQUES ? »




La nouvelle est brève, mais elle est d’importance : Jean Jouzel a enfin admis la réalité. Jean Jouzel est, rappelons-le, vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et a reçu, à ce titre, le prix Nobel de la paix.

Sur France Info, il a simplement dit, le 21 août, que la Terre se réchauffait d’un centième de degré par an. L’affirmation a évidemment laissé de marbre le journaliste qui l’interrogeait, qui n’a pas réalisé l’importance de la nouvelle, le bouleversement qu’elle impliquait.

Jusque-là, on peut dire, pour simplifier, qu’on avait, d’un côté, les partisans du GIEC, dont Jean Jouzel, et de l’autre, ceux qu’on traitait de climato-sceptiques, qui admettaient le réchauffement observé, mais ne l’attribuaient pas à l’activité humaine (Vincent Courtillot, François Gervais, Philippe de Larminat pour ne citer que ceux-là, mais il y en a bien d’autres).

Les premiers – et c’est le discours que les médias reprenaient le plus volontiers – nous menaçaient d’une remontée de 2 à 4 °C d’ici à la fin du siècle si l’on n’arrêtait pas de consommer des énergies fossiles et d’élever des ruminants.



Les seconds, les « climato-sceptiques », se rangeaient assez volontiers derrière l’analyse d’Akasofu. Pour ce dernier, le réchauffement rapide observé à la fin du XXe siècle n’est qu’une partie d’une ondulation des températures autour d’une remontée moyenne de 0,5 °C par siècle. Il y avait eu une remontée rapide autour des années 40, puis une légère baisse, et de nouveau une montée autour des années 90. Certains parlaient de 0,8 °C par siècle, mais on restait très loin des 2 à 4, voire quelquefois 6 °C annoncés par les catastrophistes professionnels.

Ci-dessous, le graphique de l’évolution des températures observées (en rouge) et l’interprétation qu’en fait Akasofu (en noir). On peut voir la remontée rapide de 1980 à 2000 (approximativement) que le GIEC a prolongée jusqu’à 2100 pour obtenir les résultats catastrophiques évoqués plus haut. L’échelle, à gauche, est à lire de -0,5 °C à +0,5 °C.



Jean Jouzel, en admettant que la pente est d’un centième de degré par an, c’est-à-dire 1 °C par siècle, revient à la raison et c’est une grande nouvelle, à faire partager aussi largement que possible avant que les pieds nickelés qui nous dirigent ne prennent pour la France en notre nom des engagements imbéciles, coûteux, inutiles et injustifiés lors de la conférence climat.


Yann Sergent