Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 4 août 2015

Et si Jack l'éventreur était un journaliste ?




Wynne Weston-Davies vient en effet de publier The Real Mary Kelly, un livre qui ne passe pas inaperçu au Royaume-Uni, comme le raconte The Telegraph . Tout commence en 2011, lorsque cet ancien chirurgien aujourd'hui âgé de 51 ans se plonge dans la généalogie familiale. "Mon père, qui est mort en 1996, avait toujours refusé de parler de sa famille, dont le passé était, semble-t-il, peu reluisant. Mais un jour, alors que je faisais des recherches aux Archives nationales, je me suis amusé à taper mon nom dans le moteur de recherche, et suis tombé par hasard sur une grand-tante disparue en 1888." Les dates coïncident étrangement avec l'affaire qui embrasa Londres à la fin du XIXe siècle. N'est-ce pas précisément en 1888 que cinq prostituées ont été assassinées par le mystérieux "tablier de cuir", devenu depuis "Jack l'éventreur" ?

Brouiller les pistes

L'ancien chirurgien poursuit sa quête et finit par mettre la main sur un certificat de divorce attestant du mariage, en 1884, de sa grand-tante Elizabeth Weston-Davies avec un journaliste, Francis Spurzheim Craig. Quelques mois après l'union, le couple bat de l'aile et Elizabeth se réfugie dans le quartier de Whitechapel où elle prend le nom de Mary Jane Kelly, la cinquième victime attribuée à Jack L'éventreur.

Il n'en faut pas plus à Wynne Weston-Davies pour en conclure que l'affaire "Jack l'éventreur" n'est rien d'autre qu'une simple histoire de vengeance et de mari blessé. À l'époque du meurtre, Craig couvrait en effet les faits divers, et tout particulièrement l'enquête de police en cours. Il était venu habiter à Mile End Road, à sept minutes à peine à pied du lieu où la première victime a été retrouvée sans vie. Pour Weston-Davis, le journaliste aurait pu éliminer les quatre autres femmes dans le seul but de brouiller les pistes. Il se serait suicidé par la suite en se tranchant la gorge selon le même mode opératoire que ses victimes. "La découverte des détails de sa mort, sur le certificat de décès auquel j'ai pu avoir accès, a été un nouveau choc."

Et une nouvelle preuve ?

Si la théorie se confirme, elle apportera – enfin –, comme le rappelle The Telegraph , un visage au tueur. L'auteur de The Real Mary Kelly affirme en effet qu'il existe un croquis de Francis Spurzheim en train de travailler au tribunal. En attendant, reste encore à prouver ce qui demeure pour l'instant une simple hypothèse de plus. Pour la première fois, la justice anglaise vient d'ordonner l'exhumation d'une victime de Jack L'éventreur. Seule une analyse ADN pourra en effet établir la correspondance génétique entre Elizabeth Weston-Davies et Mary Jane Kelly.

VICTORIA GAIRIN