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jeudi 10 septembre 2015

Bruxelles veut contraindre la Suisse à accueillir des migrants


Vive la dictature !

La Commission européenne veut inclure la Suisse dans la répartition des réfugiés.

La Commission européenne souhaite que la Suisse participe à l'avenir à la clé de répartition permanente des réfugiés, en tant qu'Etat associé aux accords de Dublin. Mais un flou subsiste sur cette «obligation».

Dans sa proposition, adoptée jeudi par le Parlement européen, la Commission européenne prévoit de créer un mécanisme de répartition permanent et contraignant. Le texte fait référence à l'accord de Dublin passé avec quatre pays non-membres de l'UE, soit la Suisse, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein.

Ces quatre Etats sont tenus d'accepter «sans exception le droit Dublin et son évolution», précisait la proposition présentée la veille par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Dans le cas contraire, les accords pourraient être résiliés.

Mais cette affirmation était aussitôt relativisée par «sauf si le comité mixte en décide autrement à l'unanimité». Le comité mixte supervise l'application de l'accord et cherche des solutions en cas de désaccord.

Il faudra discuter

Il n'est donc pas certain que la Suisse et ses trois associés soient contraints de reprendre le mécanisme de répartition des réfugiés. «Ca dépendra du texte définitif», a déclaré le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, sans vouloir en dire davantage.

Des sources européennes soulignaient jeudi que c'était «compliqué» et qu'il fallait encore discuter avec les pays concernés.

Clé de répartition controversée

Les règles de Dublin exigent que le pays d'entrée des réfugiés est tenu de traiter leur demande d'asile. Mais avec des arrivées en grand nombre, le système a montré ses limites. L'Italie, la Grèce et la Hongrie se sont retrouvées complètement débordées.

Jean-Claude Juncker a donc proposé un ensemble de mesures, dont ce mécanisme permanent de répartition des réfugiés en période de crise. Fortement contesté, notamment par des pays d'Europe de l'Est, le mécanisme pourrait ne jamais voir le jour puisqu'il doit être adopté par les Etats de l'UE.

Ceux-ci vont en débattre lundi lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur et de la Justice. La Suisse participera à la rencontre.

La Hongrie est en état de crise 

La Hongrie pourrait se déclarer en «état de crise en raison d'une immigration massive», a annoncé jeudi le chef de cabinet du Premier ministre Victor Orban. Cette proposition du ministère de l'intérieur sera examinée lors d'un conseil des ministres le 15 septembre. Cette mesure entre dans le cadre d'une nouvelle législation renforçant les contrôles sur l'arrivée de migrants adoptée la semaine passée, a précise Janos Lazar. Cette législation prévoit notamment que le franchissement de la barrière actuellement en construction à la frontière sud de la Hongrie constituait une infraction pénale passible de peines de prison.

La construction de cette barrière de 3,5 mètres de haut, le long des 175 km de frontière avec la Serbie, pourrait être achevée début octobre avec plusieurs semaines d'avance, a ajouté Janos Lazar. L'achèvement de la construction de cette barrière prévu le 31 octobre n'était plus désormais qu'une question de semaines, a-t-il dit. «Cette barrière de 3,50 à 4 mètres de haut est destinée à protéger efficacement le pays, en particulier si des policiers patrouillent de l'autre côté», a affirmé M. Lazar.

L'Autriche suspend ses liaisons avec la Hongrie

La compagnie nationale des chemins de fer autrichiens (ÖBB) a annoncé jeudi suspendre sine die ses liaisons avec la Hongrie.

Elle invoque la «congestion massive» de son réseau face à l'afflux de migrants désireux de se rendre en Allemagne.

Dans un communiqué publié à la mi-journée, l'ÖBB appelle pour la même raison «les bénévoles et les compagnies d'autocars» à «cesser de conduire de nouveaux voyageurs dans les gares de son réseau». «Le grand afflux de personnes combiné au nombre important de gens attendant d'ores et déjà dans les gares de pouvoir poursuivre leur voyage excède les capacités ferroviaires disponibles», écrit-elle.

Pour aller en Allemagne

Alors que les liaisons directes entre Budapest et Vienne ont repris jeudi matin, l'ÖBB a décidé de ne plus envoyer de nouvelles rames en Hongrie, de façon à réduire le nombre de voyageurs à gérer au retour.

Le flux de migrants a repris de l'ampleur aux frontières serbo-hongroise et austro-hongroise après un creux ayant suivi le transit en Allemagne autour du week-end de dizaines de milliers de migrants qui étaient bloqués en Hongrie.

A la différence du week-end où les réseaux étaient moins chargés et où des trains spéciaux avaient pu être affrétés, cet afflux intervient dans des conditions ordinaires de trafic, conduisant à une «congestion massive» du réseau, selon l'ÖBB.

La quasi-totalité des migrants transitant par la Hongrie et l'Autriche souhaitent se rendre en Allemagne, pays riche qui a assoupli ses conditions d'accueil pour les Syriens.

ATS