Félicitations à tous les patriotes français
La Suisse entière salue le vote patriote et souverainiste autour du FN mais aussi de ses alliés de Debout La France qui, ensemble, représentent plus du tiers de l’électorat français qui s’est exprimé dimanche 6 décembre 2015.
Partout en Europe, les peuples se tournent vers des partis de rupture afin de réagir de manière déterminée face à l’invasion massive de notre continent, au terrorisme islamiste, aux inégalités dues à la mondialisation sauvage et irréfléchie qui ravage notre tissu industriel.
C’est un vote d’adhésion à un autre projet de société, en rupture avec le projet européen défaillant. Le vote de ce dimanche en France suit, d’ailleurs, des résultats comparables en Suisse, en Autriche, au Danemark, …., ce qui démontre qu’il s’agit d’une lame de fond qui modifie en profondeur le paysage politique de notre continent.
Chaque mouvement national présente, bien sûr, son ADN propre et ses sensibilités, comme le PP en Belgique francophone. Nous sommes avant tout nous-mêmes – et toute comparaison serait hasardeuse – tout en nous inscrivant dans ce vaste mouvement européen de remise en cause de l’establishment.
Il est déplorable de voir les partis traditionnels et une (trop) large partie de la presse traditionnelle stigmatiser ce vote plutôt que d’y voir l’exercice normal de la démocratie et l’expression d’une réelle volonté de changement émanant de citoyens libres. En démocratie, c’est projet contre projet, légitimes lorsqu’ils s’inscrivent dans le cadre démocratique !
Ces résultats nous motivent à poursuivre le combat pour que l’ensemble des Européens, qui aspirent à un tel changement chez eux, se sentent écoutés et représentés.
A force de prendre les électeurs pour des imbéciles
La dégradation manifeste de la situation économique a été systématiquement minimisée, maquillée. Dans la réalité, on décompte aujourd’hui 5,7 millions de chômeurs, toutes catégories confondues, dont seulement 3 millions environ reçoivent des indemnisations. Plus de 2,4 millions de personnes touchent le RSA. On évalue à 1,3 million le nombre de personnes sans travail qui ne touchent aucune aide sociale (que les économistes appellent le halo du chômage). Au total, les personnes victimes du sous-emploi dépassent les 9,4 millions et représentent 32,8% de la population en âge de travailler. Enfin, le chômage et le stress qu’il provoque tuent, chaque année, 14.000 personnes. Au minimum, 3,5 millions de personnes souffrent du mal logement.
Voici le véritable portrait de la France et de la misère sociale qui s’est progressivement installée au fil de quarante années de chômage de masse, qui ronge la société. Face à un problème aussi grave, le peuple français est en droit d’attendre une réflexion profonde et collective pour comprendre les raisons de cet échec et repenser ensemble la société qu'il souhaite pour demain.
Le personnel politique concentre toute son énergie sur les stratégies électorales frivoles et sur les tours de passe-passe communicationnels.
A force de dire tout et son contraire, de détourner l’attention du public sur les problèmes insignifiants, à force de trahir leurs électeurs, dès qu’ils arrivent aux responsabilités, les personnalités politiques ont perdu le capital le plus précieux, la confiance de la population. Leur parole a-t-elle encore de la valeur?
Des effets d’annonce aux incantations, les professionnels de la politique croient en la force du verbe et misent sur la méthode Coué et les prophéties auto-réalisatrices, sans jamais connaître un seul dossier. A force de mettre en scène un jeu de dupes, où chacun fait semblant de contrôler la situation, dans des postures factices; à force de faire semblant d’être contre l’austérité tout en l’imposant; à force de jouer un double jeu voire un triple jeu, s’étonnera-t-on si son efficacité disparaît?
Depuis le début de la construction européenne, les gouvernements successifs, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont accepté des contraintes budgétaires et monétaires qui engendrent de grandes souffrances et détruisent le tissu économique et social. Les fondateurs de l’euro ont cru qu’il suffirait d’instaurer une monnaie commune pour forcer les peuples à converger vers un modèle unique et faire en sorte que les Grecs se comportent comme des Allemands. N’est-ce pas en soi le refus de prendre en considération la diversité culturelle de l’Europe?
A force de soumettre la population à la discipline imposée par une Europe guidée par l’esprit de prédation au lieu de l’esprit de solidarité, dont le seul fil conducteur est le chacun pour soi, au nom d’une concurrence débridée qui conduit au moins disant social et à l’appauvrissement collectif, une Europe qui était censée protéger et qui livre ses habitants à une concurrence sauvage et au dumping social et fiscal, qui jette l’Europe du Sud contre l’Europe du Nord.
Cette Europe qui impose aux peuples des austérités inefficaces et des politiques monétaires expansionnistes, qui n’ont pour effet que d’enrichir les plus riches et d’appauvrir les plus pauvres, on ne s’étonnera pas si la population opte pour des partis qui leur proposent autre chose : Syriza, Podemos, Front National, etc…
Si les partis qui prônent un changement radical arrivent au pouvoir, il ne faudra pas en vouloir au peuple. Il faudra que le personnel politique, qui aura conduit à cette catastrophe par son incurie, prenne ses responsabilités. S’ils ne le font pas, les historiens du futur se chargeront de le faire.
Ce dont les gens ont besoin, c’est d’un langage de vérité, pas d’une mascarade permanente.
Le vote FN est, avant tout, un vote de colère. Ses électeurs se moquent bien de son programme économique. La population se sent méprisée, oubliée, niée dans la réalité à laquelle elle doit faire face tous les jours. L’absence de débat, la guerre des petites phrases, l’absence de vision et de réflexion approfondie, la médiocrité intellectuelle et les idées paresseuses créent de la désespérance.
N’est-il pas vain et dérisoire d’appeler au sauvetage d’une démocratie qui n’est plus que l’ombre d’elle-même? Cette démocratie sur laquelle une petite minorité puissante, qui a bien trop à perdre pour rendre possible un véritable changement, exerce son pouvoir financier. Alors que toute la population mondiale pourrait manger à sa faim et voir ses besoins fondamentaux satisfaits (se nourrir, se soigner, se loger et se chauffer).
Ces élus, qui craignent pour la démocratie, qui appellent les électeurs à ne pas voter FN pour éviter le désastre, feraient mieux de se rendre compte que le désastre qu’ils craignent tant est déjà là et qu’ils en sont les seuls responsables. Le vote FN n’est qu’un symptôme du naufrage, pas le naufrage lui-même.
Marine Le Pen entend supprimer «toute la coopération internationale» de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie
«Je pense que ce n'est pas du tout le rôle de la région que de payer des moustiquaires aux détenus au Sénégal dans le cadre de la lutte contre le paludisme», a déclaré Marine Le Pen sur la radio RMC. «Dans notre région où les maladies graves et le cancer notamment font des ravages, les enfants autistes, on est obligé de les envoyer en Belgique parce qu'on n'a pas de structures pour les accueillir», a-t-elle ajouté.
Donc, «je vais supprimer toute la coopération internationale (...) parce que chaque euro dépensé devra être un euro utile pour la région et les habitants», a poursuivi la candidate FN. La région Nord-Pas-de Calais mène une série de projets de coopération au Mali, au Sénégal, à Madagascar, au Brésil mais aussi dans la région polonaise de Silésie. L'enveloppe attribuée à ces projets est de moins de 6 millions d'euros sur un budget total de 1,7 milliard, selon l'Exécutif régional.
Marine Le Pen a par ailleurs réaffirmé son souhait de «mettre en oeuvre le patriotisme économique», si elle accède à la présidence de la région.
UMPS : tous unis pour se diviser contre le FN !
A nos actes manqués !
Le raté de François Hollande lors de son vote à Tulle n'est pas passé inaperçu
Dansns le plateau-télé électoral de ce dimanche soir, il y a fromage et dessert, mais surtout manque le plat principal : le Front national ; ectoplasme qui plane dans les studios, mais assez peu représenté en chair et en os, à la notoire exception de Bruno Gollnisch, qui délivre un assez magistral cours de marxisme à Pierre Laurent et d’un David Rachline, jeune sénateur et maire de Fréjus. Il est vrai que les têtes de liste frontiste sont sûrement mieux occupées, chacun dans leurs locaux de campagnes.
Pourtant, le Front national, grand absent subliminal, est présent partout. Pour que les commentateurs et politiciens aient tout loisir de s’alarmer de ses résultats des plus flatteurs, déjà. Et ensuite sur la conduite à tenir à son endroit, lors du second tour de dimanche prochain. Fusion des listes ? Retrait de telle ou telle liste ? Triangulaires entre plusieurs listes ? Et à chaque fois, cette interrogation : le soleil continuera-t-il de briller en plein jour sur ces six régions susceptibles de tourner en orbite lepéniste ? Seront-elles bientôt englouties par les fumerolles et les éruptions volcaniques, les crues du Nil et les invasions de sauterelles ?
Pis, les forces vives de la nation, entrepreneurs et artistes, demanderont-ils asile politique en Andorre ou au Zimbabwe ? Bref, la guerre civile sera-t-elle pour demain ? Au lieu de répondre à cette question cruciale, ce petit monde donne néanmoins l’impression de faire tourner les tables de leurs studios respectifs. Esprit républicain, es-tu là ? Tout en houspillant les politiques de gauche de n’avoir pas su présenter un front commun contre le Front national. Et Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, d’estimer que Les Républicains veulent « fermer la porte au barrage » contre le Front national, « là où la main de l’homme n’a jamais posé le pied », on imagine.
Ainsi, les socialistes se retireraient en faveur des Républicains contre Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen. « Tant mieux », ricane le pétulant Gilbert Collard. Ces consignes seront-elles suivies ? Pour l’instant oui, en régions Nord-Pas-de-Calais et PACA. Argumentaire provençal de Christophe Castaner : « C’est pour mieux résister au FN que nous nous retirons ! » Soit une idée toute particulière du maquis électoral…
Pourtant, en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le candidat socialiste devrait se maintenir contre le frontiste Florian Philippot, qui mène la course en tête.
On aura compris ce soir que la priorité de tous les partis politiques “républicains” ne consistait pas à lutter contre le chômage et l’immigration de masse, à la paupérisation et au terrorisme grandissant, mais… seulement, contre le Front national. N’auraient-ils donc que cela à foutre de la sainte journée ?
Une chose est néanmoins sûre, et c’est l’avantage du chroniqueur politique chargé de suivre l’actualité du FN, c’est au moins que chez eux, le problème du retrait ou de la fusion est plus simple, puisque ne se posant pas. Ils vont au front tout simplement. Second round ce prochain dimanche.
Egger Ph.