Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 23 décembre 2016

Le donneur de leçons Massimo Lorenzi perd ses nerfs et gifle un jeune



La rencontre impromptue entre Massimo Lorenzi et Ricardo, militant MCG, en novembre 2015, a fait des étincelles. Tellement que le journaliste vedette de la RTS a été condamné en août pour injure et voies de fait. Le premier procureur Stéphane Grodecki a établi qu’il avait traité de «petit con» et giflé le jeune de 20 ans. Il a écopé de 5 jours-amende avec sursis et 600 francs d’amende.

Ce soir-là, Ricardo récoltait des signatures pour l’initiative (qui n’aboutira pas) réclamant que Genève cesse de rendre à la France une part de l’impôt des frontaliers. Massimo Lorenzi est approché. Il refuse de signer en faisant savoir son vif désaccord avec les thèses du MCG.

La discussion s’est envenimée. Dans quelles proportions? C’est parole contre parole. Le journaliste fait état d’attaques verbales «très agressives» de son interlocuteur. Ce dernier assure avoir argumenté calmement alors qu’il était insulté. Toujours est-il qu’à un moment, Massimo Lorenzi l’a traité de «petit con». «Grand con», a rétorqué le militant. S’en est suivi un échange de mots doux et une baffe. «Un léger soufflet», décrit le condamné. «Une gifle comme je n’en avais reçue», dit le dessinateur en architecture.

Jeudi, le chef des Sports admettait sans détours avoir «fait une erreur. Je n’aurais jamais dû réagir aux provocations. Reste quand même des propos haineux et le sentiment de m’être fait piéger.» Ricardo, qui n’avait pas reconnu d’emblée la star, se demande s’il ne s’est pas vexé. «Et peut-être a-t-il été frustré qu’un jeunot sache lui répondre.»