Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 13 janvier 2017

Vendredi 13 : aux origines de la superstition



Le vendredi 13. Pour certains, il porte malheur. Pour d'autres, c'est l'occasion de tenter sa chance, notamment aux jeux d'argent. Quelles sont les origines de cette superstition ? Si elles ne sont pas parfaitement établies, il existe cependant quelques pistes. Une sorte de mélange entre les croyances concernant le jour de la semaine lui-même – le vendredi – et celles associées au nombre 13.

Les trois religions monothéistes concernées

Le vendredi est d'abord un jour symbolique dans toutes les grandes religions. Pour les chrétiens, c'est jour de pénitence en mémoire de la mort du Christ survenue, selon la Bible, un vendredi. Le tout à la suite du fameux dîner entre Jésus et ses douze apôtres, la Cène, comportant... treize participants. Le traître, Judas, est considéré comme le treizième, celui de trop… On retrouve d'ailleurs, dans la mythologie nordique, un funeste dîner entre les dieux au cours duquel un treizième invité, surprise, le dieu du mal, tue le fils du valeureux dieu des guerriers Odin. Le vendredi est également le jour saint de l'islam, celui dédié à la prière collective tandis que les juifs, eux, le consacrent à la préparation du shabbat. Autant dire que le vendredi ne laisse pas grand monde indifférent.

Outre la symbolique liée à la Cène, des historiens pointent une croyance rurale païenne autour de 13 cycles lunaires entre la « mort » de la nature en hiver et sa « renaissance » au printemps. Une symbolique par ailleurs très proche de le 13e arcane du tarot de Marseille, représentant la Mort avec sa faux, interprétée comme la fin d'un cycle, mais aussi comme l'amorce d'un renouveau. Quant aux Grecs et aux Romains, pour eux, le 13 est le nombre qui, par son unité de trop, vient rompre l'harmonie que le nombre 12 est censé représenter. Ainsi, les deux mythologies lui attribuent un effet délétère. Sauf que, chez les Romains, le vendredi, jour de Vénus, déesse de l'amour et de la beauté, a au contraire une connotation très positive.

Deux vendredis 13 en 2017

L'origine exacte de la superstition est donc bien loin d'être claire ; mais n'est-ce finalement pas la raison pour laquelle tant de gens y cèdent ou peuvent y adhérer ? C'est peut-être l'une des clés de sa pérennité. D'autant que la croyance n'a aucun mal à s'auto-entretenir. Les Templiers n'ont-ils pas été arrêtés, torturés et tués, le vendredi 13 octobre 1307 ? Chaque événement, qu'il soit d'ordre personnel ou collectif, négatif ou positif, n'hérite-t-il pas d'une dimension particulière lorsqu'il survient ce jour-là ? La question sera de nouveau posée le prochain vendredi 13 : ce sera en octobre 2017 !

Egger Ph.