Marine Le Pen est en tête des sondages de premier tour et donnée présente, mais battue au second tour.
(Photo: AFP)
Dans les continuités: deux référendums rapides sur «la priorité nationale» et les quatre «souverainetés» - budgétaire, territoriale, monétaire et législative, à «récupérer» -, la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations, les 35 heures négociables par branche, la fin de l'Aide médicale d'Etat, la «tolérance zéro»... Les nouveautés programmatiques sont elles assez techniques, notamment des messages à l'attention des petites entreprises. Aucun chiffrage n'a été donné à la presse.
Vocabulaire lissé
Le vocabulaire a été lissé. On ne parle plus de «sortie de l'euro», mais de «rétablissement d'une monnaie nationale» et on privilégie la «prime de pouvoir d'achat» à l'«augmentation nette de 200 euros (environ 214 francs) des salaires jusqu'à 1,4 fois le SMIC».
La «perpétuité réelle» est désormais privilégiée à la peine de mort. Favorable à cette dernière, Marine Le Pen incite toutefois les Français à s'en «saisir» via un référendum d'initiative populaire nécessitant 500'000 électeurs.
Marine Le Pen est en tête des sondages de premier tour et donnée présente, mais battue au second tour. Elle dévoilera lors d'un meeting dimanche après-midi, sept grands thèmes de campagne: une France «libre», «sûre», «prospère», «juste», «fière», «puissante» et «durable».
ATS