Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Classement des pannes automobiles par marques 2025 : https://fiabiliteautomobile.blogspot.com/ Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 8 octobre 2017

La Catalogne indépendante, une vieille histoire


Armoiries de la Catalogne
Sempre endavant mai morirem 
(Toujours en avant, jamais nous ne mourrons)



Le nom de la Catalogne a commencé à être utilisé au xiie siècle en référence au groupe de territoires qui composaient la Marche d'Espagne, qui sont progressivement devenus indépendants des autorités franques. Différentes théories ont été avancées pour expliquer l'origine de ce toponyme :

Une théorie suggère que Catalogne vient de Gothia, la « terre des Goths », depuis que la Marche d'Espagne aurait été l'une des terres des Goths, ce qui aurait dérivé en Gothland et en Gothlandia. Cependant, cette théorie est critiquée. En effet, la fin "-lunya" du nom catalan Catalunya oriente, sur le plan linguistique, vers une expression latine Gotia Longa (ou Gota lonna), soit « Gothie étendue » (jusqu'à Barcelone), autrement dit « Grande Gothie » par opposition à ce qui serait la « petite Gothie » du ixe siècle connue sous le nom de Marquisat de Gothie. Cette interprétation est corroborée par la forte admiration des ancêtres goths entretenue localement pendant les IXe et Xe siècles qui ont vu l'affirmation du Comté de Barcelone.

Une autre théorie pointe la Lacetani, une tribu ibère qui vivait dans la région, et dont le nom pourrait avoir évolué en Katelans par métathèse, puis en Catalans.

Une autre théorie évoque un lien avec le peuple celte des Catalaunes : à l'époque de l'installation des peuples belges au nord de la Seine, au début du IIIe siècle av. J.-C., un rameau des Catalauni, qui occupait la partie sud-est du département de la Marne et le nord de celui de la Haute-Marne, peut-être en liaison avec la migration identique des Volques, se serait établi sur le territoire de l'actuelle Catalogne. Il est toutefois probable que des Proto-Celtes se soient établis dans la région pendant la période de la civilisation des champs d'urnes ou même du Campaniforme.

Effectuons un retour aux sources…

Au premier millénaire avant Jésus-Christ, des Celtes, peuplades venues de l’Est de l’Europe, s’établissent dans l’actuel territoire catalan. Ils se mêlent aux indigènes du Néolithique – dernière époque de la Préhistoire -, pour former les diverses tribus ibères.

A partir du VIIIème siècle, les Grecs fondent des comptoirs en Catalogne qui deviennent colonies, comme sur tout le pourtour méditerranéen. Les plus célèbres dans l’Ampurdan (Empordà) sont celles d’EMPORION -Ampurias en castillan/Empuries en catalan -, RHODA – Rosas/Roses -. On trouve même des vestiges grecs dans de petits villages un peu à l’écart de la côte comme celui de la Vall de Santa Creu, entre Llançà et Port de la Selva. De nombreux indices, tel le chiffre estimé de 300 naufrages aux alentours du Cap de Creus au V siècle, montrent que le commerce maritime était déjà prospère dans cette région de la Péninsule Ibérique.

En 218 av. J-C.,les Romains débarquent en Catalogne et s’emparent d’Emporion. Ils restent dans le pays jusqu’au IIIeme siècle après J-C. où ils favorisent le développement agricole et commercial qui permet la fondation de grandes agglomérations : BARCINO – Barcelona -, TARRACO – Tarragona -. Au Vème siècle de notre ère, l’Empire Romain est démembré par les “Barbares” qui déferlent de Germanie. Les Wisigoths envahissent l’Espagne par le Nord. Ils installent dans un premier temps leur capitale à Barcelone puis intègrent la Catalogne au royaume de Tolède…

L’Espagne subit dans la période suivante l’Invasion des Arabes. Ceux-ci pénètrent en Catalogne en 716. Cela provoque l’émigration d’une partie de la population qui se réfugie dans les Pyrénées et dans le royaume des Francs mais aussi l’intervention des monarques francs, après la légendaire bataille de Poitiers en 732, car ils veulent établir un rempart à d’éventuelles invasions musulmanes sur leur territoire.

En 778, la défaite de Roland à Roncevaux pousse Charlemagne à confier la conquête de Girona aux Comtes chrétiens établis sur la frontière et l’un d’entre eux en devient le Gouverneur. Les territoires repris sont divisés en comtés vassaux des souverains carolingiens. Barcelone devient ainsi le centre des possessions franques en Espagne. De la fin du IX à la fin du Xème siècle, profitant du déclin de l’Empire franc, les Comtes de Barcelone établissent la suprématie de leur ville sur la Catalogne et la séparation définitive à l’égard de la France. Leurs successeurs luttent contre les Musulmans et par des mariages, étendent leur domination jusqu’en Provence, consolident l’union du Comté de Barcelone et du Royaume d’Aragon.

Raymond Bérenger Ier, Comte de 1035 à 1076 donne à la Catalogne les fondements de sa vie politique par la réunion des Certes et la promulgation des Usatges unifiant droits et coutumes du pays. Il limite ainsi les pouvoirs du roi d’Aragon. Du XIIème au XVème siècle, la Catalogne et l’Aragon ne constituent qu’un seul royaume mais gardent leurs propres institutions. La Catalogne entre dans une période de prospérité. Elle connaît un essor démographique et une augmentation de la production agricole – c’est ainsi que le Monastère de Sant Pere de Rodes réussit à étendre son influence jusqu’au Roussillon -, mais aussi un développement des activités manufacturières – les forges se multiplient -, et des activités commerciales et bancaires. Barcelone commerce avec l’Orient après les premières Croisades où la concurrence avec les grands ports italiens de Venise, Gênes, etc…, est âpre. Cet essor provoque la naissance d’une bourgeoisie urbaine qui sera le ferment de la contestation des structures féodales dans les villes et les villages. Cependant un déclin s’amorce après la fameuse Peste Noire de 1348. Les fléaux s’abattent sur la Catalogne, comme sur le reste de l’Europe : mauvaises récoltes, famines, épidémies…, et des troubles sociaux éclatent dans les campagnes où vit l’essentiel de la population dont environ 40% ont été victimes de la peste. La crise atteint son paroxysme lors de la guerre civile entre la Generalitat et Jean II d’Aragon. Finalement, la Catalogne se laisse incorporer au nouveau royaume unifié des Rois Catholiques Ferdinand II d’Aragon et Isabelle I ère de Castille en 1469.

Du XVIème au XVIIIème siècle, l’Espagne vit sous le règne des souverains issus de la Maison d’Autriche, Charles Quint et ses successeurs. Dans cette monarchie devenue indépendante de l’Autriche, la Catalogne constitue un État autonome et conserve ses institutions traditionnelles. Du fait de la prépondérance de la Castille, elle reste à l’écart des affaires du pays, notamment des échanges avec le Nouveau Monde – l’Amérique -, dont l’essentiel passe par Séville. Cela n’empêche pas ses activités économiques de prendre un nouveau départ, sa population de s’accroître, si bien que les souverains font appel à elle pour participer au financement de leur politique impériale et lui donne obligation d’héberger les soldats en lutte contre la France pendant la Guerre de Trente Ans: En 1640, les Catalans finissent par se soulever et mènent leur guerre de sécession – La Guerra dels Segadors -.pendant laquelle ils sont appuyés par la France. Ils se proclament République Indépendante sous protectorat français et la monarchie espagnole reconnaît alors la Constitution catalane. Cependant, en 1659, la Paix des Pyrénées et le tracé de la frontière dans les Pyrénées Orientales qui en est issu enlèvent le Roussillon et la Cerdagne à la Catalogne. Au cours de cette période troublée, la région subit une dépression économique, de nouvelles épidémies de peste et des inondations. Avec Philippe V – 1700-1746 -, petit-fils de Louis XIV et vainqueur de la Guerre de Succession , les Bourbons accèdent au trône d’Espagne qu’ils revendiquaient par le biais des alliances matrimoniales. Ce roi abolit tous les privilèges de la Catalogne qui doit alors se résoudre à n’être qu’une province espagnole mais vit un renouveau économique, notamment au cours de la deuxième moitié du XVIIIème siècle ainsi qu’en témoignent l’essor démographique et la création d’une fabrique de papier et d’une manufacture textile à Girona.

Tous les privilèges de la Catalogne sont alors abolis par les Bourbons. Au début du XIXème siècle, l’essor entamé quelques décennies plutôt contraste fortement avec les structures économiques et sociales du reste de la Péninsule. Il provoque une prise de conscience des Catalans et la naissance du mouvement qui revendique pour la Catalogne un rôle dans la direction de la politique au plan national. Cette revendication est renforcée par l’invasion et l’occupation des armées napoléoniennes – en 1809, le siège de Girona dure 7 longs mois au bout desquels la ville doit capituler, vaincue par la famine, le manque de munitions et la maladie. La Catalogne, transformée en département français en 1812, défend le principe du fédéralisme.

En 1814, l’Espagne recouvre son indépendance et Ferdinand VII règne en monarque absolu. La province se modernise au rythme de la Révolution industrielle, notamment dans la deuxième moitié du siècle, comme le reste de l’Europe du Nord-Ouest. La bourgeoisie urbaine s’oppose alors à la société paysanne traditionnelle et surtout, il naît un mouvement ouvrier qui, pendant longtemps dans une Espagne déchirée par les conflits de succession au trône, se limitera au pays catalan. Dès le début du XXème siècle, La Lliga Regionalista entend arriver à l’autodétermination de la Catalogne. La région est agitée du fait du mouvement catalaniste et de celui du mécontentement des masses populaires urbaines qui veulent améliorer leurs conditions de vie particulièrement misérables à l’époque. En 1931, un nouveau Parti, La Esquerra Republicana de Catalunya, remporte les élections municipales.

La République est proclamée à Barcelone, de même que dans les grandes villes d’Espagne, du fait que les Républicains alliés aux socialistes ont gagné ces élections. Le roi Alphonse XIII quitte le pays. Un gouvernement régional autonome, La Generalitat de Catalunya, est constitué. Il est chargé d’élaborer un statut d’autonomie qui devra être approuvé par le peuple catalan puis par les Certes, le Parlement siégeant à Madrid. Le statut est adopté en 1932. En février 1936, Le Front Populaire, El Frente Popular, gagne les élections législatives. Le “Soulèvement National” décide de mettre fin aux tentatives “révolutionnaires”, la Guerre Civile débute le 18 juillet 1936 et ne s’achèvera que le 29 mars 1939….

Entre février et juin 1936, on recense 161 incendies d’églises, 213 attentats, 113 grèves partielles, etc… L’économie est paralysée, les assassinats politiques se multiplient. Désormais, on est pour ou contre la République avec une égale passion, les deux camps s’opposant de manière irrémédiable, les monarchistes cristallisant tous les courants antirépublicains. Le gouvernement observe l’armée avec inquiétude et cela, ajuste titre, car l’assassinat du député monarchiste José Calvo Sotelo est le prétexte pour déclencher le coup d’état militaire, préparé depuis des mois, et la guerre civile.

Le 17 juillet 1936, le généralissime Francisco Franco y Bahamonde, lance un appel : “L’armée a décidé de rétablir l’ordre en Espagne (…)” Il prend la tête du Movimiento avec le titre de Caudillo par analogie au Duce italien. Il dispose d’un avantage militaire considérable face à l’armée républicaine essentiellement composée de guérilleros sommairement armés et formés en toute hâte. A la fin de 1937, le gouvernement espagnol s’installe à Barcelone. Après la Bataille de l’Ebre qui dura 4 mois, la route de la Catalogne est ouverte aux franquistes qui entrent à Barcelone le 26 janvier 1939. Lluis Companys, Président de la Generalitat de Catalunya, des troupes républicaines et des réfugiés traversent les Pyrénées. Le 1er avril 1939, toute l’Espagne est aux mains de Franco.”Un millon de muertos”, titre d’un roman de José Maria Gironella, symbolise l’horreur de la guerre civile espagnole. Il s’établit el Estado nuevo, l’Etat nouveau, dans lequel n’importe quelle forme d’opposition est interdite. Tout ce qui pourrait s’apparenter aux républiques libérales que Franco qualifie de “Démocraties pétrifiées” est rejette. L’Armée est la grande favorite du régime. Commencent alors los anos del hambre, les années de faim, qui dureront jusqu’à la fin des années cinquante. Pendant cette période, l’autonomie catalane disparaît d’une façon brutale. La Catalogne n’est qu’une province semblable aux autres. Il est même interdit de parler en catalan… Vers la fin des années cinquante, des intellectuels et artistes catalans commencent à réactiver le mouvement catalaniste. Peu à peu, l’interdiction de la langue catalane se relâche. Finalement, le mouvement de protestation catalan devient le fondement de la critique du régime franquiste bien qu’il n’ait pas engendré d’organisations secrètes, se contentant d’une forme de protestation souple et quotidienne : on remplit les formulaires officiels en catalan, on siffle des chansons catalanes en présence des députés madrilènes… Face au succès du mouvement musical “Nova Cançó”, le régime réagit en interdisant les concerts ou en censurant les textes. Ceci favorise la vente sous le manteau des disques de Maria del Mar, Pi de la Serra et Lluis Llach. En 1968, ce dernier compare le régime à un poteau pourri dans la chanson “L’estaca” dont le refrain est : “II tombera, tombera, tombera…” Cette chanson devient l’hymne de la résistance à Madrid. Le mécontentement de l’opposition et de la jeunesse étudiante affecte vite d’autres cercles, le ferment en étant la répression du catalanisme. Certains milieux économistes considèrent même que Madrid est incapable de gérer les intérêts nationaux.

Franco meurt le 20 novembre 1975. La voie de la démocratisation est alors ouverte par le Prince Juan Carlos de Bourbon qui devient roi d’Espagne. En peu de temps, il écarte les franquistes conservateurs de la scène politique et transforme le pays en démocratie moderne. En 1979, la Catalogne et le Pays basque recouvrent leur statut d’autonomie. Le Catalan devient langue officielle dans les Mairies et écoles et la Generalitat se charge des intérêts des citoyens.

Ainsi, l’Histoire de la Catalogne est marquée par la lutte contre le pouvoir centralisateur de Madrid, surtout depuis le XVlIème siècle. La volonté autonomiste des Catalans a été soutenue par leur essor économique et leur avance par rapport au reste de la Péninsule et vivement encouragée par la répression de la période franquiste, ce qui peut expliquer la violence du ton de certains slogans qui revendiquent tout simplement l’indépendance de la Catalogne.

Les dates clés

1118
Prise de Saragosse par Alphonse Ier le Batailleur 
Au cœur de la Reconquista, Alphonse Ier dit "le Batailleur", roi d’Aragon et de Navarre, s’empare de Saragosse avec l’aide de barons français. Il lui a fallu quatre années de combats contre les Maures pour remporter cette victoire. C’est d’ailleurs de ces multiples batailles qu’il tient son surnom. Alphonse Ier fera de Saragosse la capitale de l’Aragon. À sa mort en 1134, le royaume d’Aragon et le comté de Catalogne seront réunis.

31 juillet 1644
Reconquête de Lerida 
En 1642, presque toutes les villes de Catalogne sont aux mains des Français. Le Roi Philippe IV d'Espagne décide de récupérer la ville de Lérida (aussi appelée Lleida de nos jours) et lance une offensive dans la plaine attenante. Malheureusement pour lui, les Français s'organisent et réussissent à rassembler une armée conséquente pour le combattre. Les Espagnols auront beaucoup de pertes et devront ainsi attendre deux ans pour reconquérir Lérida.

10 octobre 1652
Prise de Barcelone par l'Espagne 
Malgré la signature du traité de Westphalie qui met fin à la guerre de Trente Ans, la France et l'Espagne sont toujours en conflit. En effet, la France représente une menace pour l'Espagne des Habsbourg, une dynastie cherchant à se rendre maîtresse de l'Europe. La France est alors présente en Catalogne pour aider celle-ci à gagner son autonomie et affaiblir l'Espagne. Cependant, le 10 octobre 1652, les troupes espagnoles parviennent à reprendre la ville de Barcelone à la suite d'un long siège, mettant ainsi fin à l'occupation française en Catalogne.

23 janvier 1677
Don Juan d'Autriche (1629-1679) entre dans Madrid en compagnie de dix-huit Grands et s'empare du pouvoir en Espagne 
Don Juan d'Autriche, fils bâtard du roi Philippe IV et opposant au gouvernement mis en place par la régente, devient le leader d'une révolte en Catalogne et en Aragon. Il réussit à faire tomber du pouvoir le conseiller de la reine. En 1677, cette dernière est bannie de la cour et le gouvernement élit Don Juan comme 1er ministre qui fait son entrée dans la capitale espagnole le 23 janvier et prend la tête du royaume

27 mai 1694
Bataille de la rivière Ter 
Durant la guerre de Neuf Ans, la France affronte le royaume de Catalogne lors de la bataille de la rivière Ter, le 27 mai 1694. Les Catalans tentent d'empêcher les Français de prendre la ville de Gérone. Ces derniers, au nombre de 24 000, sont commandés par Anne Jules de Noailles, et vainquent les troupes du duc d'Escalona. Le combat fait environ 3 500 morts. Gérone tombera aux mains des Français le 29 juin.

27 juillet 1710
Bataille d'Almenar
La bataille d'Almenar se déroule pendant la guerre de succession d'Espagne, le 27 juillet 1710. Quelques mois auparavant, l'armée espagnole de Philippe V a envahi la Catalogne commandée par le marquis de Villadarias. Les troupes de l'archiduc Charles, composées également de soldats autrichiens et anglais, décident de reprendre ce territoire au cours de cette fameuse bataille. Cette entreprise est une réussite et oblige donc les Espagnols à fuir la Catalogne.

20 août 1710
Bataille de Saragosse
Suite à la défaite des espagnols à la bataille d'Almenar le 27 juillet 1710, ceux-ci tente à nouveau de conquérir la Catalogne par Saragosse, le 20 août de la même année. Néanmoins, les soldats impériaux gagnent aussi la bataille de Saragosse et stoppent ainsi définitivement la conquête de la Catalogne.

19 mai 1793
Bataille de Mas Deu 
Le 19 mai 1793 se déroule la bataille de Mas Deu qui met en opposition l'armée républicaine française et les troupes espagnoles. Cette bataille s'insère dans la guerre du Roussillon pendant laquelle les Espagnols, aidés par les Anglais, récupèrent la Catalogne et pénètrent en France. Le général Antonio Ricardos obtient la victoire sur le général Dagobert, s'emparant ainsi de la vallée du Tech et de la plaine des Aspres, facilitant l'attaque future de la citadelle de Perpignan.

20 avril 1893
Naissance de Joan Miro 
Joan Miro est né le 20 avril 1893, à Barcelone. Ce Catalan est un artiste complet, à la fois peintre, céramiste, sculpteur et graveur. Il représente l'essor du surréalisme tout en intégrant des influences cubistes, expressionnistes ou fauvistes. Néanmoins, il choisit par la suite de rompre avec toutes les conventions admises et se détache des exigences esthétiques et surréalistes. Il disparait le 25 décembre 1983, à Palma de Majorque, laissant un catalogue considérable d'œuvres hétéroclites.

15 avril 1938
Le territoire républicain est divisé par les franquistes 
Les troupes franquistes sont parvenues à atteindre la mer Méditerranée et séparent la Catalogne de la Castille, et notamment de Valence. Le terrain est ainsi préparé pour la terrible offensive franquiste menée contre Barcelone. Malgré la forte résistance républicaine le long du fleuve de l’Èbre, la Catalogne sera envahie et sa capitale tombera le 26 janvier 1939. Ce sera ensuite Madrid qui sera prise le 28 mars 1939, mettant fin à la guerre civile espagnole et marquant le début de la dictature franquiste.

1 avril 1939
Fin de la guerre civile en Espagne 
Francisco Franco déclare le 1er avril 1939 la fin de la guerre civile espagnole. Le conflit oppose les nationalistes aux républicains depuis juillet 1936 et la victoire législative du Front populaire de gauche. Conservateurs, monarchistes et phalangistes fomentent un coup d'État raté. Toutefois, les troupes franquistes remportent plusieurs batailles dont celle, décisive, de l'Èbre, en juillet 1938. Après la conquête de la Catalogne en février 1939, Madrid tombe aux mains des franquistes paraphant la guerre civile.

Egger Ph.