De Rechthalten (Dirlaret) & Sankt Ursen (St-Ours), Canton de Fribourg (en Nuitonie), Suisse
jeudi 2 novembre 2017
Des taxis Uber en Suisse romande soupçonnés de radicalisation
Vingt chauffeurs de voitures de transport (VTC) exerçant en Suisse romande sont ciblés par une enquête de la police fédérale. Plusieurs d'entre-eux utilisent l'application Uber, via notamment des sociétés de location de véhicules. Ils sont fichés S en France et une procédure pénale est menée par la Division protection de l'Etat, terrorisme, organisations criminelles, révèle «Le Temps». L'affaire pourrait donc bien concerner le domaine du terrorisme djihadiste.
D'après les sources du quotidien romand, certains de ces individus devraient être en prison. Les sociétés qui les emploient sont basées à Genève et Nyon (VD). Le service de communication du Ministère public de la Confédération a refusé de commenter ces informations.
Ces révélations font écho à l'attaque terroriste perpétrée à New York ce mardi qui a tué huit personnes. L'auteur, qui est lié au groupe Etat islamique, avait notamment été chauffeur chez Uber.
Début 2016, quelques semaines après les attentats de Paris, une trentaine d'employés s'étaient vus retirer leur badge d'accès au tarmac de l'aéroport de Genève. Le conseiller d'Etat en charge de la sécurité, Pierre Maudet, avait indiqué en décembre 2015 vouloir serrer la vis des contrôles après avoir découvert que deux bagagistes français faisaient l'objet d'une fiche S dans leur pays.