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lundi 16 juillet 2018

Vers une AOP pour la bérudge



L'eau-de-vie de bérudge, une prune cultivée dans la région des Trois-Lacs et de la Broye, disposera peut-être d'une appellation d'origine protégée (AOP) d'ici à 2023. Une association a été créée dans ce but par des producteurs et distillateurs.

"Notre objectif principal est d'augmenter la valeur ajoutée au prix de vente du fruit, la hausse pouvant être de l'ordre de 15 à 30%", a déclaré André Gerber, président de l'association dans une interview à Arcinfo publiée jeudi en ligne. La damassine, dont l'eau-de-vie est certifiée AOP, coûte environ 1,50 franc le kilo, contre 85 centimes pour la bérudge.

"Avec l'AOP, et donc avec un prix plus élevé, la quantité de bérudges produites repartirait à la hausse, alors qu'elle est en baisse depuis quelques années", observe le distillateur de Cornaux (NE). "L'AOP, en raison des critères à respecter, est un gage de qualité, de savoir-faire, d'authenticité ou encore de protection du produit", ajoute-t-il.

Bérudge


Cette démarche prend du temps, car la demande d'enregistrement adressée à l'Office fédéral de l'agriculture doit satisfaire de très nombreux critères. Il s'agit de dresser, de manière scientifique, les caractéristiques de l'eau-de-vie de bérudge, tant du point de vue sensoriel que sur le plan génétique.

"Nous devons également déterminer l'aire de production de la bérudge, autrement dit dresser la liste des communes où on en trouve, ne serait-ce que pour un seul arbre. C'est la démarche la plus longue, car il est vite fait de rater une commune. Dans le canton de Neuchâtel, ce n'est pas trop compliqué, puisqu'on trouve de la bérudge partout. C'est beaucoup moins évident dans les cantons de Fribourg, Vaud et dans le Jura bernois", conclut André Gerber.