J’en appelle aux autorités et aux dirigeants fribourgeois qui se soucient de l’écologie. Je les invite une fois à venir observer plusieurs points noirs en ville de Fribourg: le rond-point du temple, la route du Jura, la rue de Morat, l’avenue de Beauregard, le croisement de cette avenue avec la route qui descend de l’Hôpital fribourgeois et ceci jusqu’au Dailles entre 16 h 30 et 18 h 30.
Si vous ne fermez pas les yeux, vous constaterez l’état catastrophique de la circulation et la détresse des conducteurs. En fermant certaines routes pour une raison incompréhensible ou pour des travaux interminables, vous favorisez l’augmentation de la pollution au lieu de contribuer à sa diminution. On ne peut pas mettre la faute sur les conducteurs, car ceux-ci sont en majorité des travailleurs.
Il suffit de consulter les offres d’emploi pour constater que la mobilité est souvent l’un des critères les plus importants. L’Office régional de placement oblige par exemple les chômeurs à accepter un travail nécessitant un trajet jusqu’à 4 heures par jour.
Pour rappel, l’origine du nom «circulation» est le verbe circuler, et non pas bloquer! J’espère que ces quelques lignes trouveront un écho positif auprès des responsables de la mobilité.
Nilgün Bayav