Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 19 octobre 2019

Douze voix envoûtantes pour faire danser Fribourg


Les Fribourgeoises de Friiispirit prévoient de sortir un CD pour Noël. © Héloïse Hess


Les Fribourgeoises de Friiispirit veulent inonder la ville de bonnes ondes avec leur musique.

Soul, R & B, hip-hop et gospel, c’est bien peu de mots pour décrire l’univers de Friiispirit. Lorène Mosengo-Omba et Larissa Murangira, respectivement âgées de 22 et 20 ans et toutes deux membres de ce groupe fribourgeois, se risquent à le définir: «On est simplement des personnes qui aiment chanter et qui veulent offrir de la joie et de l’amour», esquissent-elles. Elles sont douze au total à partager leur passion de la musique sous le nom Friiispirit. Parmi elles, c’est Ayvee, de son nom de scène, qui a commencé à réunir les voix en avril 2017. Ce projet a toujours été un rêve pour cette professeure de chant: «Le R & B est un style qui demande beaucoup de travail, de vocaux et d’arrangements – et pour cela il faut des chanteurs», explique celle qui se réjouit du succès rencontré.

«Plusieurs personnes m’ont dit que Friiispirit était un bel exemple de liberté: Nous restons nous-mêmes et cela se ressent sur scène», explique Ayvee. Elles chantent avant tout ce qui les touche. We Are Not A Minority, composé par Ayvee et tourné en clip vidéo, résonne comme un hymne à la cause féministe. C’est ce titre notamment qu’elles ont interprété lors de la grève des femmes à Fribourg.

A l’unanimité, cette performance reste leur plus beau souvenir. «Il y avait déjà en nous une forte énergie récoltée durant la journée, se souvient Larissa. Terminer en montant sur scène était simplement magique.» Elle s’émerveille en repensant à la participation du public présent: «On sentait qu’on recevait en retour ce qu’on donnait, c’était magnifique.»

Trouver un public n’a pas toujours été évident. Friiispirit a donné plusieurs concerts de Noël dans des centres commerciaux. «Beaucoup de gens passent et s’en foutent, mais il y a aussi des grands moments», raconte Lorène, qui se rappelle avoir vu une femme pleurer devant elle. «Réussir à toucher quelqu’un dans sa vie de tous les jours, ça n’est pas anodin», soulève-t-elle.

Des projets, elles en ont plein en tête, notamment celui de sortir un album de Noël. Et elles retourneront sûrement chanter dans les centres commerciaux. «Cela permet de garder les pieds sur terre, rigole Lorène. Impossible de faire nos divas: à la fin il faut ranger les câbles.»

Justine Fleury