Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 4 décembre 2019

Urgences à l'hôpital: taxe de 50 francs en vue


La proposition entend imposer une taxe de 50 francs pour toute admission aux urgences hospitalières


Les patients, qui se rendent aux urgences pour des cas bénins, devraient s'acquitter d'une taxe de prise en charge. Le National a donné suite mardi, par 108 voix contre 85, à une initiative parlementaire de Thomas Weibel (PVL/ZH) pour réduire les coûts à la charge de l'assurance-maladie.

La proposition entend imposer une taxe de 50 francs pour toute admission aux urgences hospitalières. Celle-ci ne serait pas imputée sur la franchise ou la participation aux coûts. Les enfants et les adolescents, de même que les patients envoyés par un médecin et les malades dont le traitement nécessite par la suite une hospitalisation, pourraient en être exemptés.

Renforcer la responsabilité individuelle

Les députés y voient un instrument approprié pour renforcer la responsabilité individuelle des patients et les inciter à consulter leur médecin de famille avant de se rendre à l'hôpital. Le texte permettrait également de freiner la hausse des coûts, car une consultation en cabinet est bien meilleur marché. Les services d'urgence seraient également déchargés. Et ils pourront mieux faire face aux urgences réelles, avancent-ils encore.

La gauche, alliée à une partie du groupe du centre, a tenté en vain de rejeter l'initiative. Sa mise en oeuvre sera très lourde sur le plan administratif et il faudra s'attendre à des litiges sur la question de savoir si un cas est bénin ou non, ont-ils souligné.

Le texte passe au Conseil des Etats. Sa commission compétente s'y est déjà opposée en avril au motif que les charges pour mettre en place ces taxes seront disproportionnées par rapport à l'effet réellement obtenu et les exceptions très difficiles à fixer.

ATS