Nom, prénom, numéro de téléphone et domicile: voilà les données que vous transmettez à l'entrée d'un établissement avec l'application ok-resto, recommandée par les autorités cantonales pour assurer le traçage.
Il suffit de scanner un QR code en arrivant et d'indiquer ensuite l'heure où l'on quitte l'établissement.
Où vont les données récoltées?
Elles arrivent chez une personne: le médecin cantonal. Avec quelques membres de son équipe rapprochée, il est le seul à détenir la clé pour déchiffrer les données.
L'établissement qui les a récoltées, que ce soit un bar, un restaurant ou autre, n'y a pas accès. La société bulloise Astara qui a développé l'interface ok-resto non-plus. De plus, ces données ont une durée de vie limitée de deux semaines et sont ensuite définitivement effacées.
Aller plus loin
Mais depuis son lancement ce printemps, l'application continue son développement, et compte bien ces prochaines semaines répondre à une des demandes des établissements, à savoir leur fournir des statistiques.
Il s'agit d'informer les tenanciers et gérants du nombre de clients qui passent leur porte. Les établissements qui utilisent ok-resto pourront, par exemple, savoir combien ils ont servi de personnes mardi entre neuf et dix heures du matin.
Fêtes privées dans le viseur
Autre changement prévu ces prochains temps, pour donner suite aux nouvelles mesures de la Confédération: l'application pourrait être mise à disposition des personnes qui organisent des événements privés avec plus de 15 personnes.
A quel coût? Les développeurs de l'application pensent faire un geste par rapport au prix que paient actuellement les établissements professionnels, soit 200 francs, désormais pris en charge par le canton.
Plus de 400 établissements fribourgeois tracent leurs clients avec l'application ok-resto, et une cinquantaine dans les autres cantons.