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dimanche 29 décembre 2024

La mode du chocolat «Dubaï» cache une face sombre

 


Le phénomène du chocolat de Dubaï continue. Aujourd'hui, le chocolat fourré à la pistache a même fait son apparition dans les rayons des supermarchés suisses. Et comme le savent ceux qui le préparent eux-mêmes à la maison, le principal ingrédient, la pâte de pistache, est en rupture de stock dans de nombreux magasins.

Et ce phénomène a un côté sombre: le petit fruit sec à coque est un véritable pollueur de l'environnement. Les raisons vont bien au-delà du fait que les pistaches doivent souvent parcourir la moitié du monde avant d'arriver dans les rayons de la Migros, Lidl et autres magasins.

Les pistaches ne sont pas des noix

Beaucoup pensent que les pistaches sont des noix. D'un point de vue botanique, ce n'est pas vrai: seuls les fruits qui ont une coque solide autour d'eux et qui doivent être cassés sont considérés comme des noix. Dans le cas des pistaches, la coque s'ouvre d'elle-même. Elles sont donc considérées comme des fruits à noyau.

11 000 litres d'eau pour un kilo de pistaches

Les pistaches nécessitent une énorme quantité d'eau. A titre de comparaison, selon les chiffres du site Internet costanachrichten.com, un kilo de tomates a besoin de 150 à 300 litres d'eau pour pousser, contre 11 000 litres pour un kilo de pistaches.

La situation est encore aggravée par le fait que des régions de culture typiques, comme la Californie ou le Portugal, souffrent déjà de pénuries d'eau. A long terme, la culture des pistaches prive donc également la population locale de cette ressource essentielle.

La surface cultivée a été multipliée par 50

De plus, les pistaches sont généralement cultivées en monoculture. Selon les chiffres du ministère espagnol de l'Agriculture, la surface dédiée à la culture de la pistache a été multipliée par cinquante entre 2010 et 2021. Ce fruit à coque ne se contente pas de concurrencer d'autres aliments, il endommage également les sols à cause de la monoculture, en enlevant des nutriments importants. Les agriculteurs doivent ainsi recourir à des engrais de plus en plus puissants et à des pesticides plus forts, ce qui entraîne d'autres dommages environnementaux.

Si l'on ne veut pas renoncer aux pistaches, mais qu'on souhaite avoir moins mauvaise conscience, il peut être utile de prêter attention au label bio, afin de soutenir des méthodes de culture plus durables. 

watson.ch