Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Classement des pannes automobiles par marques 2025 : https://fiabiliteautomobile.blogspot.com/ Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 26 septembre 2025

Une poignée de requérants originaires du Maghreb pourrissent la vie des Fribourgeois

 

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la police cantonale fribourgeoise

Séance d'information en français: 
Samedi 27.09.25 à 08.30
Ch. de la Madeleine 3, 1701 Fribourg
Ecole de police 2027


La délinquance de rue en ville de Fribourg est dans le collimateur de la police cantonale, depuis avril 2023. En deux ans et demi, les forces de l'ordre ont récolté des données intéressantes sur cette problématique récurrente: 1600 affaires ont été traitées par une task force spéciale, soit environ deux par jour. Les délits vont de l'altercation violente aux vols simples, en passant par infractions à la loi sur les stupéfiants. La plupart du temps, ils sont commis par des requérants d'asile, principalement originaires du Maghreb. Plus de mille arrestations ont été réalisées pour 195 incarcérations, relate vendredi «La Liberté».

Pour le conseiller d’État PLR Romain Collaud, la majorité des requérants d’asile ne pose aucun problème. La délinquance observée est le fait d’une minorité, souvent marquée par des parcours difficiles, des addictions et une grande précarité. Il relève que la collaboration avec le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a permis des avancées en matière de renvois contraints. Il souligne toutefois que les procédures d’identification auprès des pays d’origine restent longues et appelle la Confédération, à exercer davantage de pression pour les accélérer.

Dans le canton de Fribourg, les vols à l’étalage atteignent un pic inédit en 15 ans. En cinq ans, ils ont pratiquement doublé, selon les statistiques de la police cantonale. Les commerçants se disent fatigués et dénoncent un laxisme juridique qui permet le libre-service dans les rayons, sans sanctions suffisamment fortes capables de prévenir la récidive.

Avec près de 600 vols à l’étalage signalés à la police en 2024, le canton de Fribourg se place au 11e rang des cantons au taux de vols le plus élevé par habitant. Le constat est plus alarmant pour la ville de Fribourg, qui se hisse à la 7e place des villes de plus de 30 000 habitants avec le plus de vols, selon les statistiques de l’OFS. Des chiffres à relativiser toutefois, puisqu’une grande partie des petits vols ne sont pas dénoncés par les commerçants (voir ci-après). De plus, les vols les plus graves sont directement pris en charge par le Ministère public et ne figurent pas non plus dans ces statistiques.

Sur la période 2015-2025, 30% des vols à l’étalage ont été commis par des ressortissants algériens, marocains et tunisiens, 10% des larcins sont le fait de résidents suisses et 3% sont imputables à des ressortissants des Balkans.



30%

La part des vols à l’étalage commis par des ressortissants algériens, marocains et tunisiens, 10% étant le fait de résidents suisses

Pour connaître l’ampleur du phénomène dans les commerces du centre-ville, il faut se tourner vers la police. En première ligne, vendeurs et gérants sont priés de se taire. Les services de communication des grandes enseignes refusent de livrer leurs chiffres et interdisent à leurs collaborateurs de s’exprimer. Denner, Aldi, Coop et Migros gardent le silence, malgré de nombreuses sollicitations. Les équipes de sécurité à qui certaines enseignes sous-traitent les contrôles ne communiquent pas non plus.

François*, rencontré dans un café en dehors de ses heures de travail, est un collaborateur à responsabilité pour l’un de ces magasins. Epuisé, il accepte de témoigner sous couvert d’anonymat. Sa direction lui interdit tout contact avec la presse. «Les vols sont si fréquents que les services de presse évitent de donner les chiffres, de peur de montrer à quel point il est facile de voler et d’inciter d’autres personnes», lâche-t-il.

«Depuis quelque temps, c’est vraiment dur. Je pense tous les jours à arrêter mon métier. Les horaires sont compliqués, on doit gérer les stocks, le personnel, l’administratif, etc. Et par-dessus tout ça, je dois gérer des vols quasi quotidiens. C’est usant.»

Sur le profil des voleurs, François reste nuancé. «Je vois autant de mamies voler du beurre que des gangs organisés remplir des sacs entiers, ou des migrants récidivistes», dit-il.

Sa plus vive préoccupation est l’inaction policière et l’absence de réelle protection pour les employés. «Les voleurs connaissent la loi. En dessous de 300 francs, même pris en flagrant délit, ils écopent d’une simple amende et d’une interdiction de magasin. C’est tout. Dans 50% des cas, l’amende n’est même pas payée. C’est encore plus difficile si la personne n’est pas de nationalité suisse parce qu’elle peut remplacer son amende par quelques jours de prison, ressortir, et récidiver. C’est comme ça, c’est l’Etat. On perd de l’énergie à engager des poursuites qui ne nous rapportent rien. Donc on ne signale plus la plupart des vols», soupire-t-il.

Dans les cinq dernières années, la police cantonale a constaté quelque 2200 infractions. Ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité, puisque les commerces ont la possibilité d’annoncer directement les cas de vols à l’étalage à l’autorité pénale, explique Caroline Aebi, collaboratrice de l’unité communication de la police cantonale.

Guillaume Salmon, responsable du magasin Manor à Fribourg Centre, le constate en pratique. «A une période, tous les soirs, la même personne venait voler deux ou trois bouteilles d’alcool. Même lorsque la police arrivait à temps et parvenait à l’interpeller, il disparaissait pendant quelques jours, puis recommençait. Il y a toujours eu des vols, mais c’est vrai que ces derniers temps, j’observe des périodes de forte augmentation. Ça coïncide souvent avec les arrivées dans les centres de requérants d’asile», avance-t-il.

Dans une parfumerie d’un grand distributeur, une collaboratrice est dépassée par la situation. «Rien que cette semaine, on s’est fait voler plusieurs centaines de francs en parfums», dit-elle.

La proportion d’auteurs originaires des pays d’Afrique du Nord a doublé en dix ans, note Caroline Aebi. Parmi eux, beaucoup sont multirécidivistes. Environ 40% des cas de vols à l’étalage entre 2020 et 2025 ont été commis par une dizaine d’individus seulement. Le record? 95 vols commis sur cette période par la même personne.


Nicolas Voisard

laliberte.ch