Le livre «Les Strauss-Kahn», écrit par les journalistes du Monde Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, revient sur la vie du couple Dominique Strauss-Kahn - Anne Sinclair. Dans des extraits de cette enquête, publiés par la presse, on découvre des anecdotes croustillantes sur la manière de draguer de l'ancien patron du FMI. Ainsi, un jour à l'Assemblée nationale, DSK s'est adressé à un groupe de journalistes, dans lequel se trouvait Valérie Trierweiler, l'actuelle compagne de François Hollande: «Comment va la plus jolie journaliste de Paris?». Et la journaliste de «Paris Match» de répondre du tac au tac: «Je croyais que c'était Anne Sinclair...».
La jolie collaboratrice de Sarkozy
Le livre montre également que les adversaires politiques de DSK ont su utiliser ses faiblesses. Lors d'un débat télévisé à quelques mois de la présidentielle de 1995, Nicolas Sarkozy avait fait en sorte de placer une jolie collaboratrice dans le champs de vision de Dominique Strauss-Kahn afin de le déconcentrer. Une technique qui s'est révélée gagnante puisqu'il n'avait pas arrêté de la fixer pendant toute la durée des échanges. Les mois suivants, alors qu'elle travaillait pour la campagne d'Edouard Balladur, la jeune fille a reçu des dizaines de textos insistants...
En position délicate au Bois de Boulogne
Nicolas Sarkozy savait également que DSK se rendait régulièrement dans les clubs libertins de la capitale. Le livre raconte que le socialiste ne se cachait pas pour se rendre dans ces lieux. Dernière anecdote, DSK a été surpris à l'hiver 2006 au Bois de Boulogne, haut-lieu de la prostitution parisienne, dans une position pour le moins inconfortable. Les policiers qui effectuaient une ronde nocturne sont tombés sur une voiture dont les fenêtres étaient couvertes de buée. Selon le livre, DSK se trouvait parmi les occupants du véhicule. A la demande du président Sarkozy, cette affaire ne sera pas dévoilée à cette époque (seulement en 2011) puisque Strauss-Kahn était alors en lice pour devenir le patron du FMI. «Il va sans doute avoir le FMI. On garde ça pour nous, hein?», aurait demandé le président français de l'époque.
CGA