Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 30 novembre 2012

Plus de 2000 signatures en soutien à Olivier Tschumi


Olivier Tschumi a été enlevé par des narcotrafiquants le 19 décembre 2010, à Cuernavaca, une ville touristique située à 90 km de Mexico où il résidait depuis près de 20 ans. Ses proches avaient payé dès le lendemain de son kidnapping une rançon de 10’000 dollars. En vain. Ils sont sans nouvelles de lui et des ravisseurs depuis. DR



Près de deux ans après l'enlèvement d'un Jurassien bernois au Mexique, sa famille fait circuler une pétition sur Internet demandant au futur président mexicain Enrique Peña Nieto «d'intervenir pour forcer l'enquête à aboutir». Elle a déjà récolté près de 2200 signatures.

«La Liberté» avait évoqué ce sujet sur son site internet début novembre avec un témoignage poignant de Frédérique Santal, la soeur d'Olivier Tschumi, un Suisse kidnappé au Mexique le 19 décembre 2010. Depuis, la pétition «Retrouver Olivier Tschumi, séquestré le 19 décembre 2010 au Mexique» connait un «joli succès», grâce notamment à «Para que los secuestradores de México liberen Olivier Tschumi» un groupe lancé par sa famille sur Facebook. Vendredi 30 novembre, à 9h15, près de 2200 personnes à travers le monde avaient apporté leur soutien à la famille. L'agence de presse suisse l'ATS s'empare à son tour du sujet.

«Nous sommes persuadés qu'il y a une brèche dans le mur»

«Lors d'un changement de président, comme ça sera le cas au Mexique en décembre, de nombreux dossiers finissent aux oubliettes. Nous voulons éviter que celui de mon frère en fasse partie», a expliqué à l'ATS la soeur du commerçant kidnappé. «Nous sommes toujours autant désemparés, mais nous n'avons par le droit de baisser les bras, de l'abandonner», a ajouté Frédérique Santal. «Nous sommes persuadés qu'il y a une brèche dans le mur, aussi haut ce mur soit-il. C'est cette brèche que nous recherchons.»

«L'enquête est bâclée, voire inexistante», dénonce la soeur du Jurassien bernois. Aucune nouvelle piste n'est ainsi apparue ces derniers mois et les principaux suspects, emprisonnés pour d'autres crimes, n'auraient toujours pas été entendus dans le cadre de cette affaire.

Pétitions coordonnées

«Notre pétition vise aussi à dénoncer ce qui se passe aux Mexique, à faire connaître cette guerre qui a fait plus de morts qu'en Afghanistan». Dans sa lutte, la famille du Suisse a trouvé de l'appui auprès d'une Française dont le mari franco-mexicain a été enlevé en mai 2011 dans le nord du Mexique. «Elle a également lancé une pétition. Nous allons rassembler les signatures récoltées afin que notre démarche ait plus de poids.»

Avant de se rendre au Mexique pour remettre en main propre leur pétition au président mexicain, les initiantes souhaitent obtenir le soutien d'une personnalité connue dans le pays. Elles doivent rencontrer en décembre à Paris Javier Sicilia, un journaliste et poète mexicain très engagé dont le fils a été assassiné en mars 2011 par le crime organisé.

Le commerçant avait été enlevé le 19 décembre 2010 à Cuernavaca, ville touristique située à 90 km de Mexico où il résidait depuis plus de 20 ans. Ses proches avaient payé le lendemain une rançon de 10'000 dollars (9300 francs). Ils sont sans nouvelles de lui et des ravisseurs depuis

 ATS