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vendredi 22 février 2013

Idée reçue : le diplôme, une arme anti-Alzheimer


Vrai. Plus on séjourne sur les bancs de l'université, plus notre cortex s'épaissit et moins la maladie risque de se développer. À bon entendeur...

Le diplôme, une arme anti-Alzheimer ? Plus la scolarité est longue, plus l'effet semble bénéfique sur cette maladie neurodégénérative qui touche aujourd'hui près de 900 000 personnes en France. Séjourner sur les bancs de l'université retarde l'apparition des symptômes d'au moins cinq ans, selon les résultats de l'enquête épidémiologique française Personnes âgées QUID, qui vise à déterminer les causes du vieillissement cérébral.

Comment l'explique-t-on ? "Plus d'éducation contribue à fortifier le cerveau en épaississant le cortex et en multipliant le nombre de synapses, ces cellules qui connectent nos neurones", analyse le neurologue Jean-Marc Orgogozo, chef du pôle neurosciences cliniques au CHU de Bordeaux et chercheur à l'Inserm, qui a participé à cette enquête.

"Réserves cognitives"

Les capacités intellectuelles, en particulier celles accumulées avant 25 ans, permettraient ainsi de développer des "réserves cognitives", matérialisées notamment par des connexions neuronales plus nombreuses. Lorsque les lésions cérébrales endommagent une partie du cerveau, ces sortes de circuits alternatifs prendraient le relais pour acheminer l'information, la traiter et la mémoriser. "Grâce à ces réserves cognitives, les sujets peuvent vivre avec la pathologie sans même savoir qu'ils l'ont contractée", ajoute Philippe Amouyel, directeur de la Fondation Alzheimer.

Ces réserves ne sont toutefois pas inépuisables et finissent par être touchées par les lésions à mesure qu'Alzheimer poursuit son "travail de sape". Mais ce temps gagné demeure précieux, comme l'a récemment suggéré l'analyse post mortem réalisée par une équipe anglo-finlandaise sur les cerveaux de plusieurs centaines de cadavres. Les lésions constatées chez les sujets qui avaient fait de longues études étaient certes semblables à celles décelées chez les personnes dont le cursus scolaire était plus court, mais la plupart des premiers sont décédés sans jamais manifester le moindre symptôme.

Stéphane Barge