Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 4 juin 2014

45% des Suisses sont contre l'égalité des chances




A la question «êtes-vous pour une Suisse où les étrangers ont les mêmes chances que les Suisses, ou pour une Suisse où les Suisses ont les meilleures chances?», seulement 55,7% des Suisses se sont déclarés favorables à l'égalité, indique l'OFS dans son indicateur mesurant l'opinion politique sur l'égalité des chances entre Suisses et étrangers résidant en Suisse. Ils sont 38% à approuver une préférence nationale.

Les étrangers sont eux 70,7% à revendiquer les mêmes chances que les Suisses. S'ils sont en général plus favorables à ce principe, les plus jeunes, âgés entre 16 et 24 ans, le réclament davantage (85%).

Parmi les étrangers, ceux originaires de l'Europe du Nord et de l'Ouest sont 76% à se dire en faveur de l'égalité des chances. Italiens, Espagnols et Portugais suivent avec 74%, Européens de l'Est et du Sud-Est avec 72,5%.

Femmes et retraités moins ouverts

Du côté des Suisses, les femmes se montrent moins ouvertes que les hommes à une égalité des chances avec les étrangers. Elles sont près de 40% a vouloir donner l'avantage aux Suisses, contre 35% des hommes.

Les jeunes se montrent plus ouverts: les 16-24 ans sont près de 70% à estimer que les étrangers doivent bénéficier des mêmes chances qu'eux, les 25-39 ans encore 62%. Le taux recule au fur et à mesure que le sondé prend de l'âge, pour tomber à 45% chez les retraités.

Zurichois et Bâlois plus égalitaires

Le degré d'ouverture dépend également de la région. Alors que les habitants de la région de Zurich (60%) et du Nord-Ouest de la Suisse (61%) plaident davantage pour une Suisse égalitaire, les habitants de l'arc lémanique et de Suisse orientale se montrent nettement plus réticents à cette idée (54%).

Elle ne séduit que 53% des personnes de Suisse centrale et du Plateau. L'OFS n'a pas de données pour le Tessin «par manque d'observations», précise-t-il.

Plus un Suisse ou un étranger dispose d'une bonne formation, plus il est ouvert au principe d'égalité des chances. Ainsi, seuls 40% des Suisses ayant terminé l'école obligatoire le soutiennent, alors que ce taux s'élève à 74% pour ceux ayant suivi des études à l'université ou dans une haute école. Chez les étrangers, il est de respectivement 68% et 76%.

Intégration difficile

«L'intégration étant un processus mutuel, elle est d'autant plus difficile à atteindre que la société d'accueil n'accepte pas l'égalité des traitements» entre les différents groupes de population qui en font partie, conclut l'OFS.

Pour réaliser cet indicateur, l'OFS s'est appuyé sur les chiffres de 2012, incluant la population résidente en Suisse âgée de plus de 16 ans.