Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 25 novembre 2014

Pour l’amour du pays de Fribourg


«Je ne m’attendais pas à un tel succès! Je pensais qu’il susciterait moins d’intérêt que les autres («Ruelle des Bolzes», «Sentier des vaches» et «Chemin du paradis»). © Vincent Murith/La Liberté


Sorti le 18 octobre le film «Je veux chanter encore», qui présente la tradition de l’art choral dans le canton, a déjà attiré plus de 3000 spectateurs dans les salles de Bulle, Fribourg et Payerne. Son réalisateur, Jean-Théo Aeby, en est ravi.


De tout temps, le Fribourgeois a chanté à l'église, à l'école, au bistrot et sur sa montagne. Aujourd'hui encore, il garnit les rangs des nombreux choeurs qui sillonnent le canton. L’art choral est un puissant révélateur de nos coutumes. Chants populaires, chants traditionnels, la musique des Fribourgeois est toute d’émotion et de romantisme.

Le film illustre toutes les générations, des petits chanteurs et chanteuses du 1er mai à Marcel Tanner, le nonagénaire. Un dialogue s’installe entre l’Abbé Bovet, le précurseur, incarné par Jean Winiger et Louis Buchs, le Marmouset d'aujourd'hui.

Chant populaire fribourgeois


Depuis la sortie en salle de «Je veux chanter encore», le cinéaste amateur Jean-Théo Aeby est sollicité de toutes parts. «Je ne m’attendais pas à un tel succès! Je pensais qu’il susciterait moins d’intérêt que les autres («Ruelle des Bolzes», «Sentier des vaches» et «Chemin du paradis»), car il parle des chanteurs et, que, d’une part, je n’ai pas pu tous les représenter, et, d’autre part, ceux qui ne chantent pas ne se sentent pas forcément concernés… Mais nous sommes tous plus ou moins mélomanes, que l’on soit siffleur ou chanteur de salle de bains!»

En moins de trois semaines, 3111 spectateurs se sont rendus dans les salles de Cap’Ciné à Fribourg (2000), du Prado à Bulle (860), et d’Apollo à Payerne (251). Outre ces trois salles, le film sera projeté à Berne, le 19 novembre, à Echallens les 22 et 23 novembre et à Vevey le 30 novembre - avec prolongement éventuel dans les deux dernières villes. A Lausanne, les dates ne sont pas encore fixées, mais une projection de presse aura lieu le 6 novembre. Enfin, Genève pourrait aussi accueillir le film.