La main-d'oeuvre helvétique est la mieux formée au monde. En matière de capital humain, la Suisse obtient globalement la troisième place sur 124 pays, selon le dernier rapport du World Economic Forum (WEF) publié mercredi.
Le «Human Capital Index» examine comment les divers états encouragent les talents de leurs citoyens et aident ceux-ci à développer leur plein potentiel. Tous critères confondus, c'est la Finlande qui remporte la palme, estime le WEF.
La Norvège remporte la médaille d'argent. En 2013, lors de la première édition du rapport, la Suisse dominait le podium, devant la Finlande et Singapour.
La Suisse bénéfice cependant de la très haute qualité de son système d'éducation et d'apprentissage. En particulier, elle se distingue en comparaison internationale pour ce qui est de la formation professionnelle des collaborateurs.
Une mauvaise note
Une mauvaise note toutefois dans la performance helvétique. Le taux de chômage parmi les salariés âgés, soit la tranche des 55-64 ans, qui s'avère plus élevé qu'ailleurs. Sur ce point, la Suisse atterrit à la 41e place.
Sans surprise, on constate une corrélation entre le rang en matière de capital humain et le produit intérieur brut (PIB) par habitant. Il existe toutefois des exceptions. Par exemple la Barbade (77e), l'Arabie saoudite (85e) ou le Koweït (93e).
L'indice du capital humain conçu par le WEF se compose de 46 variables. Les données proviennent d'organisations internationales, notamment de l'Organisation internationale du travail, de l'UNESCO ou de l'Organisation mondiale de la santé.
ATS