Les entreprises sont quasi unanimes à dénoncer la congestion du trafic à Fribourg et dans l’agglomération, peut-on lire dans «La Liberté» du 3 mai dernier. Toutes les personnes qui doivent se déplacer quotidiennement pour aller au travail ou à l’école confirmeront cet engorgement qui s’amplifie à mesure que les autorités prennent des mesures dites de modération du trafic qui, en réalité, provoquent toujours plus de bouchons et accentuent la pollution.
La majorité antivoitures en place en ville de Fribourg n’aime pas les pendulaires et fait tout ce qu’elle peut pour leur compliquer la vie et leur pomper le plus de fric possible (le doublement des taxes de parking en est un exemple récent). Cette majorité rose-verte qui est si prompte à prôner l’ouverture vers l’extérieur mène une politique égoïste vis-à-vis des gens de la région qui n’ont d’autre choix que de venir en ville.
Malheureusement, l’arrogance a aujourd’hui changé de camp en ville de Fribourg. On l’a vu dernièrement avec la réponse cinglante qui a été donnée à la pétition de l’UDC qui préconisait notamment davantage de souplesse dans les horaires de parcage payant. Ce n’est pas à coups de restrictions et d’interdictions qu’on résoudra les problèmes. On crée des reports de trafic à la suite de la fermeture de certaines artères. Il faut parallèlement améliorer sensiblement l’offre des transports publics.
La Sarine est le poumon économique du canton; elle a besoin de pouvoir respirer, écrit justement «La Liberté». Tous les édiles en sont-ils bien conscients?
Jean-Michel Gavillet