Le maire de Londres dispose, certes, de pouvoirs limités mais cet événement revêt une valeur symbolique à l’échelon international.
Les médias se félicitent de ce résultat et prétendent que Sadiq Khan serait un modéré. Il faut pourtant se souvenir qu’il a participé à des réunions extrémistes et qu’il a défendu, en tant que président des affaires juridiques du Conseil musulman de Grande-Bretagne, un intellectuel qui justifie la violence domestique à l’égard des femmes et soutient les opérations martyres contre les Israéliens. Sadiq Khan a aussi attribué la responsabilité des attentats terroristes à la politique étrangère britannique favorable à Israël. Au vu d’un tel palmarès, les islamistes pourront interpréter cette élection comme un signe de Dieu en faveur du califat mondial !
Cet événement symbolique va accentuer l’invasion migratoire qui est encouragée par l’ONU, l’UNESCO, la Commission européenne, les gauchistes, le patronat, le pape et les médias. On assiste, ainsi, en direct au suicide d’une civilisation. Une majorité de nos compatriotes s’en désintéressent. Ils changeraient d’avis s’ils savaient quel sort épouvantable attend leurs enfants (se reporter à mon livre sur ce sujet précis).
Dans ce contexte, le Rendez-vous de Béziers à l’appel de Robert Ménard représente une lueur d’espoir. L’élaboration d’un programme de salut public devra prendre en compte le péril musulman. S’il n’y avait qu’un thème à traiter, ce serait à l’évidence celui-ci puisqu’il conditionne notre survie morale et physique. La « Grande Séparation » est la seule réponse possible au Grand Remplacement en interdisant, dorénavant, aux islamistes d’entrer en France, d’y séjourner et d’y vivre.
Il est vrai que des actions énergiques risquent de susciter une insurrection générale des banlieues, mais après tant d’atermoiements, on ne peut plus éviter une opération chirurgicale. À défaut, la gangrène ne fera que s’étendre en provoquant, à terme, des catastrophes épouvantables. Pour les sociétés comme pour les individus, il arrive un moment où il faut savoir regarder la vérité en face.
Sadiq Khan, est le fils d’un conducteur de bus londonien. Il l’a répété en boucle pendant toute la campagne électorale pour la mairie de Londres, pour montrer que lui était méritant, alors que son opposant conservateur Zac Goldsmith, était le richissime héritier d’une grande famille. Le populisme n’est pas du côté que l’on croit… Sadiq Khan est avocat d’origine pakistanaise et musulman. C’est aussi un Travailliste, proche du gauchiste Jeremy Corbyn qui dirige ce parti, au grand plaisir de la droite anglaise, tant ses propos d’extrême gauche, notamment sur la question palestinienne sont imbuvables.
Le Conservateur Zac Goldsmith (à gauche) méritait de perdre face au Travailliste Sadiq Khan (à droite)…
Rien à dire. L’Angleterre est la plus belle des démocraties. C’est le résultat du scrutin. On lui souhaite bonne chance. Quant à son opposant conservateur, sa méconnaissance de la vie quotidienne des gens « normaux », du métro londonien ou de la géographie de la ville ont fait rire toute l’Angleterre. Le fils à papa méritait de perdre. C’est fait. L’ancien maire conservateur, le flamboyant Boris Johnson, s’est lui, mis à disposition pour la politique nationale, en embuscade au cas où Cameron démissionnerait suite à une victoire du Brexit…
Mais il y a un problème, un vrai. Sadiq Khan n’est pas « de tradition musulmane ». C’est un musulman pur et dur, avec un agenda… Il a au cours de sa carrière fréquenté, côtoyé, soutenu des islamistes notoires et a trouvé nombre d’excuses au terrorisme. Entre 2008 et 2012, Khan a soutenu des organisations islamistes revendiquant la violence envers les femmes, l’homophobie et l’antisémitisme. Il passait régulièrement sur « Islam Channel », une radio-TV radicale sur laquelle il recherchait le vote communautaire musulman. Même au moment où Islam Channel faisait l’objet d’une plainte officielle du gouvernement pour la défense du droit au viol par le mari et à la violence sur les femmes insoumises, Sadiq Khan y enregistrait un exposé dans lequel il accusait l’Angleterre « d’être partiellement responsable des attentats à Londres, à cause de son soutien à Israël ».
Sadiq Khan est le politicien traditionnel, prêt à dire tout et son contraire pour être élu. Le problème, c’est que ce qu’il a dit depuis 2000 est très gênant, même s’il fait tout pour l’occulter aujourd’hui…
Dans le même temps, ce média faisait campagne contre le fait que les femmes se parfument: « celles qui se parfument sont des prostituées ». La chaîne Islam Channel a été condamnée notamment à cette époque à 30.000 livres d’amende par l’organisme de surveillance Ofcom.
En juin 2012, avant qu’il ne se sente un destin national, M. Khan faisait le discours d’ouverture d’une conférence organisée par la Fédération des étudiants islamiques anglais (FOSIS), spécialiste des discours de haine anti-occidentale. En avril, les journaux anglais parlaient d’une campagne de haine sur les campus, « empoisonnant l’esprit des étudiants musulmans ».
Les autres orateurs de cette conférence, présents avec lui sur le podium étaient notamment:
Haitham Al Haddad, à la même tribune que le maire de Londres:
« les juifs sont des descendants de singes et de porcs ». Sympa, ce garçon!
Moazzam Begg, directeur du groupe islamiste CAGE, qui décrit « Jihadi John », le bourreau de Daesh comme « un beau jeune homme ».
Anwar al-Awlaki, le recruteur d’Al Qaeda, tué par un drône américain au Yemen en 2012
Azzam Tamimi, un académique palestinien qui a affirmé qu’il ferait un jour un attentat-suicide
Haitham al-Haddad, prédicateur qui appellent les juifs, les « ennemis de Dieu et descendants de singes et de porcs ». Il demande en Angleterre la peine capitale pour l’apostasie (la conversion à une autre religion que l’Islam) et la lapidation pour adultère. FOSIS alimentait les rangs d’Al Qaeda et de Daesh, alors même que M. Khan s’exprimait à leur conférence. Etc…
Sur son site personnel, Sadiq Khan souligne le fait qu’il a reçu en 2012 le « prix FOSIS pour ses réalisations et son inspiration ». Il n’a pas fait amende honorable. Son site: http://www.sadiqkhan.org.uk/about
Selon Wikipedia, Khan s’est opposé à la suspension, en 2006, du maire travailliste de Londres, Ken Livingstone, qui avait comparé un journaliste juif du Evening Standard à un gardien de camp de concentration nazi. Toujours selon Wikipedia, en 2004, à Londres, Sadiq Khan apparaissait aux côtés de cinq islamistes à une conférence organisée par l’association Friends of al-Aqsa, un groupe qui a publié des travaux négationnistes. Lors de cette conférence, les femmes devaient notamment emprunter une entrée distincte de celle des hommes.
En 2008, il est filmé en train de prononcer un discours au Global Peace & Unity Festival devant des spectateurs agitant l’étendard noir des djihadistes. Son opposition, en tant que parlementaire, à l’interdiction de groupes accusés d’être islamistes suscite également des interrogations. C’est le moins qu’on puisse dire!
La liste est encore longue. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas d’une campagne cherchant à noircir l’image de Sadiq Khan, mais de la révélation de faits et déclarations troublants. Son élection par la population de Londres, déjà largement musulmane est le précurseur de ce qui attend toutes les grandes villes de notre continent, vu la natalité galopante des musulmans d’Europe. Comme aux Etats Unis où depuis longtemps les maires des grandes villes sont noirs, les maires des villes européennes, y compris Bruxelles, seront bientôt musulmans. Pas de problème pour les premiers, c’est beaucoup plus inquiétant pour nos sociétés démocratiques en ce qui concerne les musulmans, qui ne parviennent pas à se départir de la sharia, leur inacceptable arsenal de « lois » moyen-âgeuses.
Gérard Pince