Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 27 février 2019

Comment fait-on le chocolat ?




Industriel ou fait maison, la base de fabrication reste la même. Comme nous le savons tous, le chocolat est à base de cacao. Cependant, avant de devenir les tablettes croustillantes bien emballées dans les rayons confiseries, le cacao passe par plusieurs étapes. Sa fabrication nécessite un long processus et beaucoup de patience, mais nous devons avouer que l’attente en vaut vraiment la peine, et le résultat n’en sera que plus savoureux.

On ne cesse de louer les bienfaits que le cacao produit sur notre corps, mais que sait-on vraiment de son origine ? Exposé à un feu direct, les graines de cacaoyer appelées fèves de cacao se transforment en chocolat, celui que nous connaissons si bien. Actuellement, il est cultivé dans les pays d’Amérique du Sud et dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Or, la production du cacao est divisée en deux tâches bien distinctes: il y a les planteurs (les producteurs) et les récolteurs (les transformateurs).

Les deux différentes phases de fabrication du chocolat

Tout commence par la phase agricole. Le cacao est récolté entre le mois de novembre et mars et continue, mais en faible quantité, entre mai et juillet. Le fruit est délicatement séparé de la branche pour ne pas abîmer l’écorce et les autres fruits. S’ensuit l’écabossage qui consiste à fendre les cabosses dans le sens de la longueur, afin d’en extraire les fèves. Une cabosse recèle 20 à 40 fèves environ et il faudrait une vingtaine de cabosses pour 1 kilogramme de fève. Après cette étape, les fèves sont fermentées dans des bacs pendant un à sept jours avant d’être séchées pour éviter les moisissures.



La seconde et dernière phase de fabrication du chocolat est la phase industrielle. En premier lieu, il y a le concassage. Les fèves sont sorties du sac de jute dans lequel elles ont voyagé pour être nettoyées et débarrasser la coque du germe. Ensuite, les fèves subissent une torréfaction qui va donner au cacao des arômes en lui enlevant son amertume. Le broyage suit cette étape. Le grué obtenu de la torréfaction est broyé pour obtenir une pâte semi-liquide appelée liqueur de cacao. Elle peut être vendue sous cette forme aux industriels du chocolat.

La préparation du chocolat

Après le broyage, la pâte va subir le pressage. Le beurre liquide ainsi que le tourteau sont extraits suite au passage de la pâte de cacao dans des presses munies de filtres. Le beurre sera désodorisé et coulé dans des moules, tandis que le tourteau sera concassé pour devenir de la poudre de cacao. Le malaxage prend le relai. On vient mélanger la pâte de cacao et le beurre de cacao pour obtenir le chocolat. Seul le sucre sera ajouté pour le chocolat noir, mais avec de la poudre de lait pour du chocolat au lait. Pour le cas du chocolat blanc, on n’a pas besoin d’ajouter la pâte au beurre de cacao.

Afin de développer son onctuosité, et ses saveurs, la pâte subit un chauffage à 70°C tout en étant lentement brassée. Afin de rendre le mélange plus homogène, du beurre de cacao et un émulsifiant sont ajoutés. Pour le tempérage, la pâte doit être refroidie à 28°C pour qu’elle durcisse. Pour que le chocolat prenne son aspect satiné et se casse aisément, il faudrait la réchauffer jusqu’à 32°C. La dernière étape est le moulage. Le chocolat liquide est versé dans des moules pour lui donner sa forme définitive. On l’agite légèrement dans le but de chasser les bulles d’air, puis il passe en réfrigération pour que le chocolat se contracte et se cristallise.

Qu’en est-il du chocolat fait maison ?

Plusieurs saveurs de chocolat sont actuellement disponibles sur le marché. Mais comme dis le vieux dicton, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Il est préférable dans ce cas, d’en faire chez soi. La base est la même, il faut du cacao biologique en poudre, du beurre de cacao, de l’huile de noix de coco vierge (en option), du sucre ou du miel, et du sirop pour donner un peu de couleur. S’ensuit l’ajout de d’arômes ou de fruits, selon vos envies, pour personnaliser votre préparation.

Pour une préparation à la main, il vous sera indispensable de râper le beurre de cacao pour mieux le faire fondre. Ajoutez l’huile de coco et placez le mélange dans un récipient supportant la chaleur pour le mettre en bain-marie. Malaxez le contenu jusqu’à ce qu’il soit lisse. Versez le cacao en poudre et les autres ingrédients de votre choix tout en remuant continuellement jusqu’à consistance lisse. Incorporez le sucre et invitez un ami à vérifier la qualité de votre mélange. Une fois le goût voulu trouvé, versez votre chocolat dans une moule de votre choix et placez pendant 30 minutes au congélateur et 60 minutes au réfrigérateur. Vous obtiendrez ainsi votre propre saveur. À déguster sans modération.

Les bienfaits du chocolat

Le chocolat, surtout noir, ne cessera jamais de nous étonner. Il a été prouvé que le chocolat diminuait les risques de maladies coronariennes et d’accident vasculaires cérébraux (AVC) grâce à ses antioxydants. Le chocolat lutte également contre le déclin cognitif. Le flavonoïde contenu dans le chocolat stimule la fonction cognitive en luttant contre le déclin lié à l’âge. Et la dernière bonne nouvelle c’est que le chocolat aide à la concentration et, selon les dires, rendrait plus intelligent.

 Andy Rakotondrabe

L'interdiction des jet-skis sur le Léman confirmée


Les jet-skis sur le Léman, c'est bien fini



Le Conseil fédéral a approuvé mercredi une modification du règlement de la navigation sur le lac en ce sens. Sur demande de la France, l'interdiction de ces engins est désormais explicite. Comme sur les autres lacs suisses, y compris ceux limitrophes avec l'Allemagne et l'Italie.

Plus de marge d'interprétation

Le but était de clarifier une situation qui, par le passé, permettait une marge d'interprétation du côté français (encadré). Ce ne sera plus le cas, indique l'Office fédéral des transports. Pour rappel, la navigation sur le Léman est régie par un accord bilatéral entre la Suisse et la France en vigueur depuis 1979.

Flyboard, parachutes ascensionnels

Outre le jet-ski, la mesure concerne aussi les véhicules amphibies, les engins à sustentation hydro-propulsés comme le flyboard et les parachutes ascensionnels tractés par des embarcations.

Pour le kitesurf, les cantons concernés et la préfecture de Haute-Savoie (F) restent compétents pour décider d'une autorisation et dans quelle zone. Les dispositions concernant le ski nautique, admis à certaines conditions, ont été étendues au wakeboard, au wakeskate et à la pratique du barefoot.

Distance minimale de 100 mètres

Pour la protection des plongeurs, la distance minimale de toute embarcation avec un bateau de plongeurs a été augmentée à 100 mètres, au lieu de 50 jusqu'ici. Enfin, des dispositions plus strictes pour les équipements à bord des bateaux comme les gilets de sauvetage ont été introduites.

Ces modifications avaient été approuvées par le CF en 2008, mais pas par le gouvernement français. Les travaux avaient ensuite été repris en 2016 pour apporter les ajustements et clarifications nécessaires, comme le demandait Paris.

Le texte modifié doit encore faire l'objet d'un échange de notes entre les deux pays, précise l'Office fédéral des transports. L'objectif est qu'il soit en vigueur pour la saison estivale.

Interdits, puis autorisés 

En Haute-Savoie, un arrêté préfectoral interdisait depuis 1989 la pratique du jet-ski sur les eaux françaises du Léman. Mais un tribunal avait cassé cette décision en 2014. Deux nouveaux arrêtés avaient alors été adoptés, autorisant seulement les engins électriques, dont l'usage était limité à des zones et à des horaires précis. En 2017, un jugement du Tribunal administratif de Grenoble autorisait à nouveau sans restriction les jets-ski.

Le salaire indécent de Doris Leuthard chez Coop


426'000.- FS par an, soit 1'167.10 FS par jour, 
et c'est seulement le salaire !
on ne vous parle pas des autres avantages, 
c'est déjà assez indécent sans savoir le reste...


Doris Leuthard vous remercie...


Alors que certains employés de la Coop n'ont pas reçu d'augmentation de salaire depuis plusieurs années, que ceux-ci sont poussés avec des cadences infernales, tout en devant économiser les "heures actives" pour être en adéquation avec le "chiffre d'affaire" en baisse pendant les jours "faibles", l'ex-conseillère fédérale Doris Leuthard fait son entrée chez Bell et Coop, où elle a été désignée pour siéger aux conseils d'administration des deux sociétés, a-t-on appris mardi.

Le groupe bâlois a évoqué une «personnalité expérimentée et bien connectée au niveau national et international», sans évoquer ce qu'elle allait toucher comme salaire. C'est la ««Handelszeitung»»qui s'en est chargée. Elle a dévoilé que les deux mandats allaient rapporter à l'Argovienne quelque 100'000 francs chacun, soit 200'000 francs.

Ce total permettra donc à Doris Leuthard de continuer de percevoir sa rente d'ancienne conseillère fédérale fixée à 226'000 francs. ce qui donne un salaire total de 426'000.- par an, soit 1'167.12 par jour. Quand on connaît les salaires de la branche, il y a de quoi être surpris !

En effet, selon un règlement de la Confédération, les magistrats bénéficient d'une retraite complète équivalant à la moitié du traitement d'un magistrat en fonction qui est de 451'417 francs au 1er janvier 2019. Mais si un ancien ministre poursuit une activité lucrative, sa retraite est réduite de manière que son nouveau salaire et sa rente cumulés ne dépassent pas la rémunération d'un conseiller fédéral en fonction.

La presse critique

Au-delà de son salaire, le choix de ces conseils d'administration interpelle la presse. Ainsi le ««Tages-Anzeiger»» évoque mercredi de possibles conflits d'intérêts. «Coop est tributaire d'une infrastructure opérationnelle, que ce soit dans le domaine des transports ou de l'énergie. Et les normes environnementales sont cruciales pour les grands distributeurs», écrit-il.

Or Doris Leuthard connaît personnellement les dossiers et les acteurs et possède un vaste réseau dans les cantons, que ce soit en termes d'entreprises et de politiciens, poursuit-il. En outre, elle dispose d'un excellent réseau international et peut attirer l'attention des grands distributeurs sur les développements et les normes dans le domaine de l'environnement ou du libre-échange.

Conflit d'intérêts

Au-delà des avantages que pourrait apporter l'ancienne conseillère fédérale à Coop, le «Tages-Anzeiger» évoque surtout un conflit d'intérêts avec Hansueli Loosli, le patron du groupe et également président du conseil d'administration de Swisscom. À ce titre, sa ministre de tutelle était donc Doris Leuthard. Et le patron de Coop était aussi le plus proche allié de l'Argovienne, souligne le journal. Un conflit d'intérêts qu'a également relevé la conseillère nationale Susanne Leutenegger Oberholzer (PS/BL) qui a même tweeté à ce sujet.



Mais pour le sénateur Robert Cramer (Verts/GE), «s'il y a conflit d'intérêts, c'est pour Hansueli Loosli lui-même», indique-t-il dans «Le Temps» mercredi. Doris Leuthard chez Coop ne le dérange pas. «Il s'agit d'une coopérative, qui ressemble plus à Pro Senectute qu'à une société à but clairement lucratif avec des rémunérations élevées. Elle va plutôt rendre service en apportant ses compétences», estime-t-il.

Destin peu glorieux

Benoît Genecand, dans «La Liberté», prend lui aussi la défense de Doris Leuthard. «Lui demander à 55 ans de rester inactive, ce serait du gâchis. Et il y a tellement peu de femmes dans les conseils d'administration que ça me paraît plutôt être une bonne nouvelle.»

«La Liberté» souligne quand même dans un commentaire que ce soupçon de copinage est gênant et se demande si Doris Leuthard aurait perdu son fameux nez politique. Le journal regrette surtout ce choix, tant la ministre à la retraite pouvait «espérer un destin plus glorieux que d'aller user ses tailleurs dans un fauteuil d'administrateur pour un job tout ce qu'il y a de plus alimentaire.»

Les Suisses critiques également

Et qu'en pensent les Suisses? Les journaux alémaniques du groupe Tamedia ont interrogé leurs lecteurs. Mardi en fin de journée, la moitié d'entre eux estimaient inacceptable le fait qu'un ancien conseiller fédéral se lance dans les affaires, relève notamment la «Basler Zeitung». Près de 19% estimaient délicat ce rapprochement entre commerce de détail et politique. Seuls 32,5% des sondés jugeaient que l'arrivée de l'ancienne ministre chez Coop était une bonne chose.

Egger Ph.

Après Coop, Migros et Denner ne vendent plus de produits Mars




La Fédération des coopératives Migros liquide ses stocks de produits de la marque Mars avec un rabais de 50% à compter de mercredi, faute d'accord entre les parties sur le prix des futures commandes.

Le géant orange refuse la hausse de prix de 12,7% demandée par la filiale suisse du confiseur et producteur de nourriture pour animaux sur une sélection de produits. Il considère les nouvelles exigences de Mars sur différents articles de confiserie, ainsi que d’alimentation pour animaux, comme inadmissible, injustifiée et non compétitive, écrit-il dans un communiqué. «Nous ne pouvons pas accepter cette hausse de prix et refusons de la répercuter sur nos clients», affirme Lorence Weiss, responsable de la direction «Food», ce d'autant plus que Migros ne bénéficie que d'une marge «nettement inférieure à la moyenne».

C'est la raison pour laquelle il ne sera bientôt plus possible de trouver sur les rayons certains produits M&Ms, Snickers, Twix ainsi que les snacks pour animaux Dreamies, précise Migros. Les consommateurs peuvent s'attendre à une rupture de stock partielle dans les prochaines semaines, suite à l'arrêt des commandes. Le géant orange est en discussion avec d'autres fournisseurs pour proposer une offre alternative.

«Nous avons conscience du fait que la situation n’est pas non plus facile, pour certains de nos fournisseurs. C’est pourquoi nous comptons sur le dialogue et sur une bonne collaboration pour trouver ensemble des solutions», ajoute Lorence Weiss.

En magasin, les présentoirs de produits du confiseur et producteur de nourriture pour animaux seront laissés vides, avec l'inscription «interruption de livraison», indique le porte-parole de la Migros Tristan Cerf. «Mais nous travaillons d'arrache-pied pour organiser des produits de remplacement».

Denner aussi

Selon le «Blick», Denner, qui appartient à la Migros a emboîté le pas et boycotté à son tour une dizaine de produits Mars. Un porte-parole a confirmé : «Nous sommes également en désaccord avec Mars et n'acceptons pas ces augmentations de prix». Denner n'a pas voulu dire quels produits seraient retirés des rayons.

Du côté de Mars Suisse, la porte-parole Lidia Manfredi a déclaré au «Blick» que le groupe «menait actuellement des discussions annuelles» avec ses partenaires commerciaux. «Nous vous demandons de bien comprendre que nous ne commenterons pas ces négociations.»

Coop en janvier déjà

En janvier, Coop avait déjà renoncé aux produits du groupe Mars, également en vue d'obtenir de meilleurs prix. Plusieurs marques détenues par le géant américain, comme les aliments pour chats Whiskas, le riz Uncle Ben's, ou encore les produits à base de chocolat Twix, Bounty et M&M avaient alors disparu des rayons.

Depuis, le différend a été réglé récemment et une solution satisfaisante pour les deux parties a été trouvée, selon le vice-président de Coop Philipp Wyss, interrogé la semaine dernière par le «Blick». Désormais, les produits du groupe Mars ont pu être baissé de près de 20%. Les M&Ms coûtent ainsi 2,90 francs au lieu de 3,20 francs et la nourriture pour chats Whiskas Ragout est même deux francs moins chère.

Le groupe Mars propose entre autres les marques M&M's, Maltesers, ou encore Milky Way dans la confiserie. Il contrôle les marques Pedigree, Cesar, Whiskas, Royal Canin ou Sheba dans la nourriture pour animaux.

En Chine, le jaune est la couleur de la pornographie




Beaucoup de pays disposent de fortes symboliques des couleurs, et d’associations qui vont avec. En Chine, les couleurs principales ont toute une signification : le noir représente l’eau et la formalité, ou encore le rouge qui représente la chance, le bonheur et le feu. Mais le jaune est beaucoup plus étonnant.

Dans l’Empire du Milieu, le jaune fait partie des couleurs les plus importantes. En effet, il représente la gloire, la sagesse, l’harmonie, le bonheur ou encore la culture. Et plus important encore, le jaune a longtemps été réservé à l’empereur, car cette couleur était associé à la royauté dans l’idéologie impériale.

Mais plus récemment, depuis la fin du XIXe siècle, le jaune est devenu la couleur du sexe et de la pornographie ! Le mot « jaune » est aujourd’hui utilisé comme un euphémisme pour désigner plusieurs types de contenus pour adultes : « films jaunes » pour films pornographiques, « musiques jaunes » pour les musiques lubriques, ou encore les « romans jaunes » pour caractériser les romans pour adultes.


Benjamin Cabiron

Le tilleul de Torry bientôt remplacé



Le «tilleul de Torry» devra être abattu pour des raisons de sécurité, selon un communiqué de la ville de Fribourg. Il sera remplacé rapidement par un jeune arbre de la même espèce.

Cet arbre plus que centenaire était atteint de pourriture, puis a été endommagé par un coup de vent en 2012. La Bourgeoisie de la Ville de Fribourg, propriétaire du terrain où se situe l’arbre, avait sollicité l’avis d’un spécialiste, qui avait décelé une faiblesse mécanique au départ des branches principales, précise le communiqué. Bien que diverses mesures de protection aient été prises, les fortes pluies et le vent en 2018 ont cassé la moitié de sa couronne. Pour des raisons de sécurité, une demande d’abattage ainsi qu’une demande de dérogation aux mesures de protection des boisements hors-forêt ont été déposées le 28 juin 2018, sans donner lieu à des oppositions, rappelle le communiqué.



L’arbre emblématique sera remplacé par un jeune tilleul d’environ 4 mètres de hauteur et 15 cm de circonférence qui sera planté dès que les conditions météorologiques le permettront.

Classement des hautes écoles: la Suisse est 3e


La Suisse se place en 3e position des meilleurs systèmes de hautes écoles dans le monde. Elle n'est devancée que par les États-Unis et la Grande-Bretagne, selon le classement établi par QS World University Ranking, un institut britannique de conseil aux hautes écoles.

Selon l'échelle de Quacqarelli Symonds (QS), qui tient compte de différents indicateurs, l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) se situe dans les dix meilleurs établissements dans 22 domaines, neuf de plus que l'an dernier. La Suisse dépasse ainsi l'Australie et le Canada, a annoncé QS mardi.

Avec 235 indicateurs, les États-Unis se placent en tête, la Grande-Bretagne est deuxième avec 136 indicateurs. Le classement comprend 48 branches d'étude et évalue plus de 1200 universités de 78 pays.

Dans deux branches, les hautes écoles helvétiques sont même les meilleures du monde: l'École hôtelière de Lausanne a passé du 2e au 1er rang. Au total, quatre établissements suisses se trouvent parmi les dix meilleurs dans le domaine «Hospitality & Leisure Management», plus que tout autre pays.

L’institut de Glion, notamment situé à Bulle, est 4e mondial des meilleurs établissements en Management hôtelier. La première place revient à l’EHL situé à Lausanne. Ce classement, juge les écoles en fonction de leur discipline. Il se base sur deux critères : la réputation académique et celle auprès des employeurs. Le but : aider les futurs étudiants à identifier les meilleures institutions dans leur domaine.

L'autre placement au top mondial revient à l'EPFZ. Elle défend sa position de tête, qu'elle détient depuis plusieurs années, dans le domaine des biosciences. Elle s'améliore dans plusieurs autres domaines et se trouve désormais dans le top 10 mondial dans treize branches. Ce sont ces progressions en particulier qui ont contribué à faire grimper le système suisse des hautes écoles au 3e rang mondial, explique QS.

L'EPF de Lausanne et l'Université de Zurich se sont également améliorées dans deux, respectivement un domaine et se glissent dans les dix meilleures institutions au monde. Dans le domaine «Computer Science & Information Systems», l'EPFL passe du 18e rang au 8e (l'EPFZ est 9e) et dans le domaine «Engineering – Electrical & Electronic», l'école lausannoise progresse du 16e au 9e rang.

L'Université de Zurich a progressé en médecine dentaire de la 11e position à la 8e. Elle dépasse l'Université de Berne dans ce domaine, qui recule de la 7e à la 9e place.

Le classement se base notamment sur des milliers d'évaluations d'experts. D'une part, des académiciens jugent la réputation académique des domaines des différentes hautes écoles. D'autre part, les employeurs évaluent les diplômés.

QS tient également compte de la prestation scientifique, à savoir notamment le nombre de publications ou le nombre d'études citées par d'autres études. Ces critères ont particulièrement contribué cette année au succès des hautes écoles suisses.

ATS

Les mineurs interdits de solarium dès le 1er juin en Suisse



Les mineurs ne pourront plus se faire bronzer au solarium à partir du 1er juin. Le Conseil fédéral a fixé mercredi à cette date l'entrée en vigueur d'une nouvelle réglementation visant à mieux protéger la population contre les rayonnements dangereux.

L'accès aux solariums sera interdit aux personnes de moins de 18 ans car les radiations risquent, à long terme, de provoquer le cancer de la peau. L'ordonnance renforce aussi les contrôles et l'information relatifs aux dangers d'un excès de rayons ultraviolets.

Les traitements cosmétiques avec des lampes flash et des lasers de forte puissance seront mieux encadrés. Il faudra un certificat de compétences pour effectuer treize traitements dont l'épilation au laser ou le traitement de la cellulite et des rides. Son obtention prendra vraisemblablement de deux à dix jours. La formation du personnel qualifié incombera au secteur des soins esthétiques.

Les traitements au laser tels que l'élimination de verrues ou de varices resteront l'apanage des médecins. Mais il sera désormais interdit d'éliminer des grains de beauté au moyen du laser et des tatouages au moyen de lumière intense pulsée.

Le public doit également être protégé contre les effets nocifs du son et des rayons laser. Le Conseil fédéral a toutefois fait marche arrière sur les concerts après la consultation: les organisateurs ne seront pas obligés d'enregistrer le niveau sonore et il n'y aura pas de nouvelles exigences concernant les appareils de mesure.

La branche de l'événementiel s'est engagée à élaborer une recommandation sur le sujet, qui devrait contribuer au respect du niveau sonore autorisé et à une meilleure protection de l'ouïe, justifie le gouvernement. Avec la réforme, les organisateurs de manifestations avec un son supérieur à 93 dB(A) devront désormais distribuer gratuitement des protections pour les oreilles au public.

Réclamée par le Parlement après des attaques contre des pilotes d'avion, la loi permettra sinon d'interdire les pointeurs laser très dangereux. Les autorités pourront proscrire l'importation, le transit, la remise ou la détention de produits très dangereux et infliger jusqu'à un an de prison en cas de violation.

La police peut déjà confisquer des pointeurs laser dangereux, mais sans possibilité de sanction jusqu'ici. Ce volet n'était pas contesté. Au Parlement, la droite a grincé des dents face aux dispositions qui encadrent l'utilisation d'appareils en principe non dangereux, mais puissants, notamment dans le cadre de solarium.

Les cantons contrôleront par échantillonnage l'observation des dispositions légales. L'Office fédéral de la santé publique informera le public des effets et risques liés à l'exposition au rayonnement non ionisant et au son. Le Conseil fédéral devra analyser l'efficacité et la nécessité de la loi au bout de huit ans.

ATS

Le capricorne asiatique a été éradiqué à Fribourg




Le capricorne asiatique a disparu du canton de Fribourg après des années de lutte en vue de son éradication. L'insecte, qualifié de très dangereux selon l'ordonnance sur la protection des végétaux, avait été repéré dès 2011 à Brünisried, puis en 2014 à Marly.

L'annonce officielle de la fin du capricorne asiatique est intervenue mercredi à Marly (FR) en présence notamment du conseiller d'Etat Didier Castella, de la Direction des institutions, de l'agriculture et des forêts (DIAF). Elle s'est accompagnée d'une visite sur le terrain sous la houlette du Service des forêts et de la faune.

Les coûts externes à la charge de l'Etat de Fribourg se montent à près de 2,4 millions de francs pour Marly, 234'380 francs pour Brünisried, soit un total de 2,62 millions. Une fois déduites les subventions fédérales, la somme nette pour le canton atteint 1,66 million.

La Confédération a mis la main au porte-monnaie du fait initialement de l'existence de forêts protectrices dans le périmètre de lutte, puis en raison de l'adaptation de la loi fédérale sur les forêts.

Le capricorne asiatique est un insecte originaire de l'est de l'Asie qui colonise les arbres feuillus sains. Il peut leur infliger de sérieux dommages et causer leur mort. Les cantons ont l'obligation de lutter contre cet insecte de l'ordre des coléoptères, la stratégie fédérale étant l'éradication de l'organisme nuisible.

Le plus gros foyer en Suisse avait été découvert en 2014 à Marly. Des mesures importantes ont alors été déployées par le canton, avec la commune de Marly, l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL). Elles ont impliqué l'abattage de nombreux arbres et des contrôles intensifs.

Ces derniers ont été effectués par des arboristes grimpeurs et des chiens renifleurs, tous spécialement formés. Ils se sont révélés extrêmement efficaces, dans la mesure où plus aucune trace n'a été observée depuis 2014. La Confédération impose de maintenir un contrôle intensif pendant quatre ans sans nouvelles découvertes.

Ce délai écoulé, il est possible de déclarer un foyer comme éradiqué. Un autre foyer, plus petit, avait été découvert à Brünisried en 2011 et éradiqué à fin 2017. Il est apparu en 2014 que ce foyer était lié à Marly, sachant que du bois contaminé avait été déplacé de Marly vers Brünisried, avant que les foyers ne soient connus.

Les contrôles ont pris fin aux deux endroits et le foyer de Marly est officiellement considéré comme éradiqué depuis la fin de l'an passé. Les mesures de prévention (interdiction de déplacer des bois, broyage obligatoire, restrictions de plantation) mises en place via une ordonnance cantonale, sont levées du coup.

Le canton de Fribourg ne compte plus aucun foyer de capricorne asiatique connu. Face à cette situation inédite à gérer, beaucoup de choses ont été apprises, qui pourront servir à la lutte dans d'autres foyers de capricorne asiatique.

Par ailleurs, le canton entend remercier les habitants de Marly de leur collaboration. C'est pourquoi il offrira aux propriétaires de parcelles situées dans la "zone noyau" qui le souhaitent un arbre fruitier qui sera planté gratuitement.

ATS

Novartis va offrir un congé paternité de 70 jours


Bravo pour cet acte fort et novateur dans une Suisse timide 
en matière de progrès social

Novartis, l'entreprise la plus généreuse de Suisse, se fait une belle publicité


Bonne nouvelle pour tous les 13'000 employés Novartis en Suisse et les 126'000 dans le monde. Le géant bâlois de la pharma va offrir à tous les papas dès le 1er juillet un congé paternité de 70 jours, soit 14 semaines. Ils n'avaient jusqu'ici que 6 jours. Les femmes continueront en revanche de bénéficier comme avant de 18 semaines, comme dans beaucoup d'autres firmes du secteur.

Devant Google

Ce geste en faveur des pères va faire de Novartis l'entreprise la plus généreuse de Suisse en la matière, souligne mercredi l'«Aargauer Zeitung».

Jusqu'ici la palme était détenue par Google qui offrait 60 jours, soit 12 semaines, devant Johnson&Johnson (8 semaines). Ikea et Microsoft venaient ensuite avec 6 semaines de congé paternité, alors que de nombreuses villes, dont Bienne, Berne, Genève, Lausanne ou Neuchâtel, offrent 4 semaines.

La mode de la Silicon Valley

Pourquoi pareille générosité de la part de Novartis? Elle est due à l'arrivée de son nouveau patron, l'Américain Vasant Narasimhan, qui avait affirmé vouloir changer le monde en prenant ses fonctions il y a un an, explique l'«Aargauer Zeitung».

Il a en effet promis un nouvel environnement de travail dans lequel les employés pourraient s'épanouir. Un style à la Silicon Valley, souligne le journal, qui combine au mieux travail et famille tout en faisant disparaître les frontières entre job et loisirs.

Une chose est sûre: l'annonce du géant bâlois va relancer le débat politique autour du congé paternité. Rappelons qu'une initiative populaire, déposée en juillet 2017, réclame un congé de 4 semaines minimum. Une commission des Etats juge que celui-ci engendrerait des pertes annuelles de 420 millions d'euros et estime que deux semaines suffiraient. Elle a à son tour émis une initiative parlementaire qui doit servir de contre-projet indirect. Les Chambres n'ont pas encore tranché et le peuple se prononcera sans doute en 2020.

mardi 26 février 2019

Jocko Willink : "Notre temps est compté. Ne faîtes plus marche-arrière!"


Respectine
Moraline
Motivex




Egger Ph.

Doris Leuthard au conseil d'administration de Coop et Bell


Hansueli Loosli & Doris Leuthard


L'ex-conseillère fédérale Doris Leuthard devrait faire son entrée chez Coop au sein de son conseil d'administration. Elle y remplacera Beth Krasna qui remet son mandat en mars 2019.

«Doris Leuthard est une personnalité suisse influente et très compétente, et je suis fier que sa candidature soit présentée au Conseil d'administration de Coop», a déclaré le président Hansueli Loosli dans le communiqué du groupe.

Doris Leuthard devrait également rejoindre Bell, où elle a été désignée pour siéger au conseil d'administration. Les actionnaires devront approuver sa candidature à l'assemblée générale du 16 avril, a annoncé mardi le traiteur industriel.

La politicienne argovienne, qui a notamment siégé au conseil fédéral de 2006 à 2018 et a été présidente de la Confédération en 2010 et 2017, doit succéder à l'administrateur Reto Conrad.

Dans un communiqué, le groupe bâlois s'est déclaré réjoui d'accueillir avec Doris Leuthard «une personnalité expérimentée et bien connectée au niveau national et international».

ATS

Les Suisses tiennent aux accords bilatéraux et refusent tout assouplissement des mesures d'accompagnement




La politique menée en Suisse ne semble pas convaincre une majorité de citoyens: seuls 38% y adhèrent, selon un sondage publié mardi. Mais sur la question européenne, 59% des personnes interrogées soutiennent les accords bilatéraux avec l'UE.

La satisfaction générale a légèrement augmenté, passant de 36% à 38% entre 2017 et 2018, indique le sondage en ligne Vimentis. Les électeurs du PLR sont les plus satisfaits (60%) et ceux de la Lega les plus mécontents.

Parmi les sujets d'inquiétude, 13% estiment que la politique d'asile aura besoin d'une action marquée en 2019. Le système de santé (12%) et les relations avec l'UE (9%) complètent le podium des questions qui préoccupent les Helvètes.

Concernant les relations avec l'Union européenne, près de deux personnes sur trois ne veulent pas que la Suisse assouplisse les mesures d'accompagnement visant à protéger les salaires et les conditions de travail.

Si la suppression de la libre circulation met en péril les accords bilatéraux, 41% s'y opposent, 37% y sont favorables et 22% restent indécis. Le Tessin, l'UDC et la Lega tiennent de leur côté à une dénonciation de la libre circulation.

Mais les préoccupations varient en fonction de l'âge et de l'appartenance politique. Ainsi, les jeunes sont plus concernés par le changement climatique et la protection de l'environnement, tout comme l'électorat des Verts. Pour les partisans de l'UDC, c'est la politique d'asile et d'immigration, qui retient leur attention.

Le sondage en ligne a été réalisé du 1er octobre au 30 décembre 2018. Quelque 20'936 personnes y ont participé. Les données ont été pondérées en fonction de plusieurs critères tels que l'âge, le sexe, les cantons et la formation des participants. Il s'agit du 15e sondage concernant l'avenir politique suisse.

Vimentis a été créé en 2003 par des étudiants de l'Université de St-Gall. Mené une fois par année, il se trouve sous le patronage des présidents des partis des Verts, du PS, du PLR, du PBD, du PDC, du PVL et de l'UDC.

ATS

Moins de divorces et plus de mariages en 2018 dans le canton de Fribourg




Les Fribourgeois divorcent de moins en moins, alors que la tendance est à l’inverse en Suisse. C’est ce qui ressort d’une publication de l’Office fédéral de la statistique, sortie mardi. Au niveau des mariages, notre canton enregistre une légère hausse avec 76 unions supplémentaires l’an dernier.

En ce qui concerne les partenariats entre couples homosexuels, ils restent stables alors que la majorité des cantons en recense de moins en moins. Et enfin, Fribourg compte de plus en plus de naissances, avec 3'510 bébés en 2018.

lundi 25 février 2019

6 millions pour la piscine de Romont


Piscine CO Romont


Le canton devrait subventionner la construction de la piscine du CO de la Glâne à hauteur de 6 millions de francs. Le Conseil d’Etat soumet cette enveloppe à l’approbation du législatif. Il s’agit du montant maximal que peut allouer le canton à ce projet qui comprend 4 bassins et dont le coût total s’élève à 31 millions.

Les travaux du complexe sportif de Romont ont débuté en janvier 2018 et devraient se terminer en novembre prochain, pour l’ouverture de la piscine.

Le patron de Texaid gagne 550'000 francs par an


Les vieux habits rapportent gros à Texaid


Le «SonntagsBlick» a lancé un gros pavé dans la mare des organisations d'entraide dimanche. Elle a en effet révélé que le patron de Texaid, l'entreprise qui récupère les vieux habits des Suisses, touchait un salaire de 550'000 francs par an. Et l'homme a acheté deux villas à Baar (ZG), une commune fiscalement intéressante, pour les démolir et construire du neuf. Le projet est devisé à 10 millions de francs, selon le journal.

Le «Blick» revient lundi sur le sujet et se demande s'il est possible de gagner autant d'argent avec les vieux habits que les Suisses abandonnent dans un but charitable. Hic: Texaid est une société privée qui n'est pas obligée de publier ses comptes annuels. Et elle n'a pas voulu dévoiler ses bénéfices au journal, se contentant de préciser que son patron gagnait de l'argent également sur les marchés.

100 millions de chiffre d'affaires

Il existe pourtant quelques chiffres. Fondée en 1978 et basée dans le canton d'Uri, elle a été créée comme un partenariat entre une entreprise privée allemande et la Croix-Rouge Suisse, Caritas Suisse, Secours suisse d'hiver, Solidar Suisse, Kolping Suisse et EPER. On sait que Texaid génère environ 100 millions de francs de chiffre d'affaires par an et qu'en 2017 elle a versé 7,8 millions de francs aux organisations humanitaires et quelque 40 millions au cours de ces 5 dernières années. Mais le flou règne sur le montant et la répartition de ses bénéfices, souligne le quotidien.

Du coup, certaines entreprises partenaires, qui possèdent 50% de Texaid, s'interrogent désormais à leur tour. «Les organisations d'entraide discuteront ensemble de la question de la transparence», annonce ainsi Sabine Zeilinger, porte-parole de la Croix-Rouge suisse (CRS). Mais d'autres indiquent qu'elles sont informées de la marche des affaires de Texaid ainsi que du salaire de son patron mais qu'elles n'y voient rien à redire.

Cependant, pour Sabine Zeiligner, une plus grande transparence de la part de la firme uranaise ferait du bien à tout le monde et permettrait aussi de corriger l'image erronée auprès du grand public du T-Shirt récupéré par Texaid et qui se retrouve sur le dos d'un enfant en Afrique ou en Asie. Ce qui est loin d'être le cas puisque Texaid s'attache surtout à recycler judicieusement les habits, si possible de manière rentable. Selon la firme, seuls 5% des vieux vêtements collectés ne peuvent pas être récupérés.

Où aller avec des vêtements usagés?

Texaid collecte 36 000 tonnes de vêtements usagés chaque année en Suisse. Plus de 6000 conteneurs de la société sont installés dans tout le pays, où les gens peuvent jeter les vêtements usés qu'ils veulent transmettre aux personnes dans le besoin.

Tell-Tex peut également stocker des vêtements et des chaussures dans plus de 3 500 sites en Suisse. Vous pouvez également envoyer un colis qui, en coopération avec Berghilfe, est directement transmis aux personnes dans le besoin dans les régions de montagne suisses. Une grande partie des vieux vêtements est exportée à l'étranger, triée là-bas et transmise aux nécessiteux.

Caritas Zürich vend 150 tonnes de textiles

Caritas Zurich exploite six magasins d’occasion dans tout le canton. Entre autres choses, les vêtements, les chaussures et les accessoires sont vendus à des conditions très réduites.

La marchandise provient d’une part de particuliers, d’autre part de magasins de vêtements - environ 150 tonnes par an. Andreas Reinhart, porte-parole de Caritas Zürich sur Blick: "Les recettes vont directement à nos projets de lutte contre la pauvreté dans tout le canton."

Même les églises ont des offres de recyclage de vieux vêtements. Par exemple, le "carrousel de garnison de point de rencontre" de la paroisse réformée Birr AG. Ici, les personnes dans le besoin peuvent acheter des vêtements et des chaussures bon marché grâce à des dons privés.

La diaconesse sociale Daniela Hausherr explique: "Un pantalon ou un pull vaut un franc, des chaussures et une veste cinq francs." Les recettes couvrent le coût des locaux.

Apportez de vieux vêtements à H & M

Les textiles utilisés peuvent également être rapportés à H & M. Il y a un coupon de 5 francs par sac de vêtement. Les chaussures et les accessoires ne sont pas acceptés par H & M. Le groupe utilise à nouveau les vieux vêtements spécialement pour la nouvelle collection ou les vend.

Des vêtements et des chaussures d'occasion peuvent également être apportés par les maisons de salut de l'Armée du Salut. Ou vous pouvez les prendre avec vous, ainsi que d'autres biens, auprès du service de ramassage.

Nicolas Lurati

dimanche 24 février 2019

Opération séduction à Paris pour le terroir fribourgeois




Pendant dix jours, Terroir Fribourg fait déguster gruyère, vacherin et fondue sur son stand du Salon international de l'agriculture de Paris. Restaurant en bois, Fribourgeois en bredzon et dzaquillon, cor des Alpes: tout le folklore y est.

Un petit morceau de Fribourg s’est installé à Paris pendant dix jours, avec tout le folklore qui va avec. Ce qui semble ravir les visiteurs du Salon international de l’agriculture, où Terroir Fribourg tient un stand qui s’étale sur 300 m2. Dégustation de fromages et de fondue, restaurant, animations musicales et démonstrations sont au programme de cette intense semaine de promotion.

Organisée depuis 2003, cette opération séduction permet de faire connaître les produits fribourgeois et suisses aux Français, mais pas seulement, car le gigantesque salon attire aussi un public venu de l’étranger.

L'extinction des dinosaures causée par un astéroïde et des volcans




Si vous avez appris à l'école qu'un astéroïde avait provoqué l'extinction des dinosaures en s'écrasant sur la Terre, sachez que l'histoire est probablement plus complexe que cela. Des éruptions volcaniques ont peut-être aussi joué un rôle.

Deux études parues jeudi dans la revue Science précisent les connaissances sur les éruptions monstrueuses de plusieurs centaines de milliers d'années survenues durant une période chevauchant l'extinction massive, il y a 66 millions d'années, à la fin de la période du crétacé.

Avant les années 1980, la théorie dominante était que le volcanisme avait causé l'extinction des dinosaures, en envoyant dans l'atmosphère cendres, poussières mais aussi gaz modifiant rapidement le climat.

Puis l'on a découvert le cratère de Chicxulub, dans la mer des Caraïbes, formé par l'impact d'un astéroïde qui a envoyé tellement de débris et poussières dans l'atmosphère que cela a refroidi la planète, réduit la photosynthèse et tué les dinosaures non aviaires, ainsi que les trois quarts des espèces vivant alors sur terre.

Les équipes de chercheurs qui publient leurs résultats jeudi, concurrentes, sont parvenues à dater beaucoup plus précisément qu'auparavant des coulées de lave, passant d'une précision de l'ordre du million d'années à quelques dizaines de milliers.

"On arrive avec une grande précision à remettre dans l'ordre les événements de la fin du crétacé", a expliqué le professeur de géosciences à l'université Drexel, aux Etats-Unis, Loÿc Vanderkluysen, coauteur d'une des études.

De gigantesques coulées de lave se sont déversées pendant près d'un million d'années sur le plateau du Deccan, en Inde. L'épaisseur de lave y atteint encore aujourd'hui 1200 mètres par endroits. Le volume de lave expulsé à l'époque pourrait recouvrir l'équivalent de la France sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur, selon M. Vanderkluysen.

Les nouvelles datations des deux équipes concordent. L'une a trouvé qu'une vague d'éruptions avait commencé juste avant l'extinction. L'autre a des données moins précises, mais suggère que la majorité des coulées de lave est intervenue après l'impact de l'astéroïde de Chicxulub.

Ces données renforcent l'idée qu'un méga-tremblement de terre provoqué par l'impact, de l'équivalent d'une magnitude 11 (jamais vue par l'homme), a déclenché une vague d'éruptions volcaniques pendant encore 300'000 ans.

ATS

L’histoire insolite du Col. Harland Sanders, la figure de KFC




Le colonel Sanders est probablement l’icône la plus reconnaissable de l’histoire de la restauration rapide. Son visage – qui est maintenant synonyme de poulet frit à travers l’Amérique et le monde entier – fait partie intégrante de la marque KFC, et il est difficile d’imaginer la société sans sa précieuse et célèbre mascotte. Mais bien que son visage soit pratiquement partout, la plupart des gens ne savent pas grand-chose de l’homme en lui-même. Voici donc une courte biographique du fameux Colonel Harland Sanders.

Harland David Sanders, né le 9 septembre 1890 à Henryville dans l’Indiana, mieux connu sous le nom de colonel Sanders, était l’homme d’affaires américain qui a fondé la chaîne de restaurants fast-food Kentucky Fried Chicken (KFC). Sanders était l’aîné d’une fratrie de trois frères, appartenant à une modeste famille d’origine irlandaise. Son père est décédé à l’âge de cinq ans. Il a donc travaillé et appris à cuisiner depuis son enfance. Il a quitté l’école à l’âge de douze ans pour aider sur la ferme familiale et peu après, après avoir été maltraité par son beau-père, il a déménagé chez son oncle et sa tante à New Albany.

À l’âge de quinze ans, il falsifia son acte de naissance pour s’enrôler dans l’armée des États-Unis et termina son service militaire à Cuba. Il a ensuite déménagé à Sheffield, en Alabama, où il a occupé toutes sortes d’emplois, dont celui de la marine marchande, de vendeur d’assurances, de pompier de chemin de fer et de fermier.

Le colonel Sanders


Le colonel Sanders s’est marié deux fois. En 1908, il épousa Josephine King, avec qui il eut trois enfants : Margaret (1910-2001), Harland David Sanders, Jr. (1912-1932), et Mildred (1919-2010). Le couple a divorcé en 1947. Un an plus tard, Sanders épousa une employée de son restaurant, Claudia Price, avec laquelle il resta jusqu’à la fin de ses jours.

De nombreuses rumeurs circulent sur l’histoire personnelle et professionnelle du colonel Sanders. Cela est notamment dû au fait que l’homme est devenu une véritable légende, et que son parcours est tout à fait honorable. Allant des histoires les plus rocambolesques aux décisions les plus excentriques, il est devenu difficile de savoir quelle est la véritable histoire du célèbre colonel. Il est peut-être plus un personnage qu’une personne réelle ; mais il y a un point commun à toutes ces histoires : il était une personne extraordinairement exceptionnelle, un modèle de persévérance et de courage.

En 1929, Harland Sanders a ouvert une petite station-service à Corbin, dans le Kentucky, où il préparait des plats tels que du poulet, du jambon et des steaks. Sa popularité en tant que chef a grandi à tel point que le gouverneur du Kentucky, Ruby Laffoon, le nomma « Kentucky Colonel » en 1935, le plus prestigieux des titres honorifiques de l’État. Un an plus tard, il a construit un restaurant avec une salle à manger pour 142 convives. Actuellement, cet endroit s’appelle Harland Sanders Café and Museum, et est un musée sur l’histoire de KFC.

À cet endroit, il a commencé à préparer son célèbre poulet frit de sa propre recette, avec onze herbes et épices, qu’il a breveté en 1940. Au début, il utilisait une poêle à frire, mais il a introduit l’usage d’une friteuse de pression pour accélérer le service. Sa renommée a été déclenchée en 1939 grâce au critique gastronomique Duncan Hines, qui l’a inclus dans son guide des restaurants. Pendant tout ce temps, la demande en poulet frit à la Sanders a augmenté, et il a ainsi profité de son succès pour ouvrir un motel, qui fut le premier dans le Kentucky. Hélas, la Seconde Guerre mondiale a imposé une fermeture temporaire de la station en raison d’un arrêt de rationnement de l’essence.



Au début des années 1950, il décida de vendre le motel pour un peu moins de 75 000 dollars, car la construction de l’Interstate 75 avait réduit le trafic sur la route où se trouvait son magasin. Déjà âgé de 60 ans, il a profité de la renommée de son poulet frit pour développer son entreprise par le biais de franchises, sous le nom de Kentucky Fried Chicken. Le premier restaurant KFC a ainsi ouvert ses portes en 1952 à Salt Lake City, dans l’Utah, et d’autres restaurants ont rapidement ouvert leur porte dans tout le pays. Dans les contrats de franchise, la recette était donnée en échange d’un paiement de cinq centimes par pièce expédiée.

Pour vendre sa marque, colonel Sanders a organisé des démonstrations personnelles partout aux États-Unis, et a développé un look distinctif avec une moustache grise, une barbichette et un costume entièrement blanc avec une cravate noire. En 1964, le colonel Sanders a fini par vendre le Kentucky Fried Chicken à un groupe d’investisseurs étatiques pour 2 millions de dollars, plus un salaire à vie de 40 000 dollars par an pour être présenté en tant qu’ambassadeur de la marque. Le dit salaire est passé à environ 200 000 dollars par an.



À cette époque, la société comptait 600 franchises à travers les États-Unis et faisait un bénéfice annuel brut de 300 000 $. En plus de son activité la plus populaire, il a ouvert un restaurant familial à Shelbyville en 1968. Il a nommé le restaurant Claudia Sanders Dinner House en l’honneur de son épouse. En 1970, le colonel a quitté le conseil d’administration de KFC, mais a continué à être l’image publicitaire de la marque. Harland Sanders est finalement décédé le 16 décembre 1980, victime d’une leucémie aiguë qui avait été diagnostiquée six mois plus tôt. Il a été enterré avec sa tenue de colonel Sanders dans le cimetière Cave Hill à Louisville, au Kentucky.

Andy Rakotondrabe

vendredi 22 février 2019

Personne remarquable : Monsieur Gérard Lanvin


"Je pense qu'une certaine catégorie de la population n'a plus de cerveau". Très critique sur son époque, Gérard Lanvin n'a pas mâché ses mots pour dire tout ce qu'il pense de la télévision d'aujourd'hui et des émissions de télé-réalité. Dans une interview accordée à Gala, l'acteur déplore ces "programmes de crétins avec des types bodybuildés qui ne savent pas aligner deux mots en français à des jeunes femmes de la même espèce". Mais la critique ne s'arrête pas là, puisqu'il va même jusqu'à s'en prendre à... Kim Kardashian !

"Kim Kardashian, c'est une tête de gondole qui vend de l'air. On vit dans un monde lamentable..." ajoute Gérard Lanvin, visiblement remonté contre la star de télé-réalité. Mais elle n'est pas la seule à qui le comédien a décidé de s'en prendre, puisque sans détour, il a également taclé les réseaux sociaux, soit le fond de commerce de l'épouse de Kanye West. "Ç'a dégénéré très vite, notamment avec les réseaux sociaux", lance-t-il, et précise que "ce vide intellectuel [le] désole". "Moi je m'en moque, je ne suis pas sur Facebook, Twitter ou Instagram. Et les critiques je ne les lis pas !", ajoute-t-il.

Une interview accordée à Gala, dans laquelle Gérard Lanvin en a également profité pour tacler la cérémonie des César, qu'il boycotte depuis toujours : "J'ai toujours refusé de m'y rendre à cause de cette notion du meilleur de l'année. Etre acteur, c'est l'inverse d'un concours." La star de Camping, toujours très cash en interview, se sent davantage à l'aise dans "le partage avec toute une équipe de tournage." "Les César, j'aimerais que ce soit une récompense partagée", assène-t-il et préfère mettre en avant le collectif : "Un acteur ne peut briller que grâce à la générosité de son partenaire ou d'un réalisateur."

Egger Ph.

jeudi 21 février 2019

Comment économiser facilement 6'000 fr. par an


Les aliments prêts à emporter et à consommer représentent vite une somme important dans le budget
(Photo: Keystone)


De nombreux Suisses sont devenus des adeptes, à l'image des Américains, de la nourriture à emporter. Les pendulaires, notamment, le constatent: qui dans le train ne sirote pas un café ou un jus de légumes tendance acheté à la gare accompagné d'un croissant ou d'un birchermüesli tout prêt? Et qui à midi ne grignote jamais une salade composée achetée au supermarché, des sushis ou encore un kebab? Or tout cela a un coût. Et diminuer les aliments prêts à consommer permet de réaliser de belles économies.

Une Glaronaise divorcée et mère de deux enfants en a fait la démonstration, relate jeudi «Blick». Tanja Dürst a décompté pendant deux ans la moindre de ses dépenses dans son ordinateur et compilé près de 3000 factures.

Elle s'est rendu compte que ses dépenses pour les aliments «takeaway» et autres repas tout prêts lui revenaient à 6000 francs par an. De quoi s'offrir de belles vacances. «Noter les petites dépenses est un bon moyen de savoir à quoi vous dépensez votre argent», souligne-t-elle.

Ce suivi méthodique est très en vogue aux USA notamment, grâce à l'auteur de best-sellers David Bach, qui s'attache à relever à combien reviennent les petites dépenses quotidiennes consacrées à la nourriture à emporter. Il a même lancé le terme «Latte Factor», du nom du célèbre «Caffè Latte» de la chaîne Starbucks et qui coûte 5 dollars. Il a calculé qu'en s'offrant un café de moins par jour et en investissant la somme ainsi épargnée, il était possible de réaliser en 40 ans un bénéfice de près de 950'000 dollars.

Difficile à vérifier, mais boire un café de moins par jour à 5 francs permet en tout cas d'épargner 1825 francs par an chez nous. «Blick» a aussi calculé que s'acheter tous les jours un croissant le matin, un sandwich ou une salade à midi et une boîte de sushis le soir, le tout accompagné d'un jus sain acheté quelque part, revenait à 30 francs par jour. Soit plus de 10'000 francs par an!

Ce qui a le plus surpris la maman glaronaise, ce ne sont pas ses dépenses de café ou de salades prêtes à consommer, mais celles consacrées aux cadeaux. Non pas les gros à plus de 100 francs, mais les petits, «communautaires», qui coûtent 10 à 20 francs. Au total, elle a dépensé quelque 2400 francs par an. Elle relève également le prix des 7,5 cigarettes qu'elle s'autorise à fumer chaque jour: 1164 francs par an.

Le nombre de frontaliers français en hausse


Alors, on vient chez les "petits" Suisses ?


La baisse du nombre de frontaliers, sauf en provenance de la France, se confirme pour le 2e trimestre consécutif. Mais la réalité est différente selon les régions: leur effectif continue de grimper dans la région lémanique et l'Espace Mittelland.

Les frontaliers, à l'exception des Français, sont moins nombreux à venir en Suisse avec une baisse de 2000 personnes (-0,6%) entre le 4e trimestre 2017 et 2018, a indiqué l'Office fédéral de la statistique jeudi. On compte moins de frontaliers en provenance d'Italie (-4,1%) et d'Allemagne (-2,4%), mais davantage qui viennent de France (+1,3%).

Ce résultat confirme le léger recul déjà observé entre le 3e trimestre 2018 et le trimestre correspondant de 2017. Il s'agissait là de la première baisse annuelle depuis vingt ans.

Frontaliers nombreux au Tessin

Un peu plus de la moitié des frontaliers arrivent de France (55%), environ un quart de l'Italie (22,4%) et un cinquième d'Allemagne (19,2%). La part des frontaliers dans l'ensemble des actifs occupés était la plus élevée au Tessin (27,3%).

Le nombre de frontaliers n'a pas évolué de la même manière dans toutes les grandes régions. S'il a diminué au Tessin (–5,3%) et dans la Suisse du Nord-Ouest (–2,9%) entre le 4e trimestre 2017 et le 4e trimestre 2018, il a parallèlement progressé dans la région lémanique (+1,3%) et dans l'Espace Mittelland (+6,4%).

À fin 2018, 314'000 frontaliers de nationalité étrangère travaillaient en Suisse, dont 64,1% d'hommes et 35,9% de femmes. Entre fin 2017 et fin 2018, la baisse est visible dans tous les groupes d'âge sauf dans celui des 55 à 64 ans (+3,1%). Le recul est marqué chez les 15 à 24 ans (–4,0%) et les plus de 64 ans (–23,5%).

Hausse ces cinq dernières années

Malgré la diminution observée entre 2017 et 2018, le nombre de frontaliers a globalement augmenté ces cinq dernières années, passant de 282'000 au 4e trimestre 2013 à 314'000 au 4e trimestre 2018. Cela correspond à une croissance de 11,3%, soit la plus faible observée jusqu'ici pour une période de cinq ans.

Durant la même période, le nombre total d'actifs occupés (selon la statistique de la population active occupée) est passé de 4,792 millions à 5,086 millions, soit une progression de 6,1%.

Dans les grands centres

Quatre frontaliers sur cinq travaillaient à fin 2018 dans les trois grands centres: plus d'un tiers dans la région lémanique (37,3%), un petit quart dans la Suisse du Nord-Ouest (22,1%) et un cinquième au Tessin (19,8%). Le nombre absolu de frontaliers est le plus élevé dans la région lémanique (117'000).

Mais la situation diffère lorsque l'on considère leur part dans la population active occupée par région. Alors que la Région lémanique (12,1%) et la Suisse du Nord-Ouest (10,3%) présentaient des parts assez semblables, la proportion de frontaliers au Tessin représentait plus d'un quart des actifs occupés (27,3%).

Actifs dans le secondaire

La part des frontaliers dans l'ensemble des actifs occupés en Suisse atteignait 6,2%. Dans le secteur secondaire, un actif occupé sur dix était un frontalier (9,7%); les parts correspondantes se situaient à respectivement 5,4% dans le secteur tertiaire et à 1,3% dans le secteur primaire.

En dehors de la France, de l'Italie et de l'Allemagne, une faible proportion de frontaliers vit en Autriche (2,6%) ou au Liechtenstein (0,2%). Ceux issus de pays non limitrophes sont également modestes (0,6%), la plupart venant de Pologne (384), de Hongrie (338), de Slovaquie (298), du Royaume-Uni (157) et de Belgique (144).

ATS

Personne remarquable: Monsieur Johan Cosar




Il s’appelle Johan Cosar. Il est Suisse et est parti pour se battre dans le nord de la Syrie. Mais alors que la plupart des combattants occidentaux quittent leur pays pour rejoindre les rangs de l’armée islamique, lui est parti défendre les minorités chrétiennes attaquées par les djihadistes.

L'ex-sergent suisse, né à Saint-Gall de parents turco-syriens d'ascendance chrétienne araméenne, a grandi à Locarno. En 2011, après le Printemps arabe il est parti en Syrie, d'abord pour des raisons humanitaires et pour s'informer de la situation sur place, a-t-il expliqué mercredi, au premier jour du procès.

A la fin 2012, vu l'avancée de l'EI vers les villages chrétiens du nord de la Syrie, avec d'autres combattants de la même religion, il a mis sur pied le «Conseil militaire syriaque», une milice dans laquelle il a servi de 2013 à 2015 «sans la permission du Conseil fédéral».

Egger Ph.

Un manchot empereur unique au monde


Un manchot empereur entièrement noir, peut-être l'unique représentant de son "espèce"
BBC/Youtube


Tout comme chez la panthère noire, ce type de coloration noire provient d’une mutation génétique rare, appelée mélanisme (qui noircit la peau, le pelage et les plumes, en raison de la concentration élevée de pigment, la mélanine. Ceci est l’opposé de l’albinisme, causé par un manque de pigment).

Bien qu’un mélanisme partiel ait déjà été observé chez d’autres manchots (manchot Adélie, manchot à jugulaire, manchot papou, gorfou doré, ou encore gorfou de Schlegel), il semblerait que cela se produise le plus souvent chez les gorfous de Schlegel. « Est-ce le manchot le plus rare sur Terre ? », demande la BBC dans sa vidéo. Eh bien, peut-être. Selon les chercheurs, cela n’a jamais été observé auparavant chez les manchots empereurs, et les manchots entièrement noirs sont très rares.

Selon les biologistes, un individu sur 250’000 pourrait être atteint de ce type de mélanisme partiel, et comme il existe très peu de documentation ou d’études scientifiques sur les manchots entièrement noirs, il est probable que ce soit encore plus rare que pensé précédemment.

Les manchots empereurs adultes ont la tête et les ailes noires, le dos gris et le ventre blanc, avec des marques distinctives de couleur jaune et orange, autour du cou.

Ce manchot particulier a été repéré lorsque l’équipe de la série Dynasties filmait l’épisode « Emperor » en Antarctique : il est presque totalement noir, mais présente une étrange tache de blanc sur la poitrine et sur le bout des ailes, ainsi qu’une touche de jaune autour du cou. « Il ou elle pourrait être le seul de son espèce », déclare la BBC dans sa vidéo.

Parfois, malheureusement, il n’est pas bon de se démarquer dans la foule. En effet, la mutation peut rendre les animaux mélaniques plus faciles à détecter par les prédateurs. Dans le cas spécifique de ce manchot, il y a deux désavantages majeurs.

Non seulement sa couleur le rend beaucoup plus visible en surface sur la glace, mais il est également plus visible aux yeux des prédateurs, sous l’eau, qui nagent en dessous de lui. En effet, de manière générale, la coloration blanche du ventre des manchots empereurs leur permet de s’intégrer à la lumière de la surface, devenant ainsi presque invisibles pour les prédateurs nageant plus en profondeur.

La BBC a tout de même souligné dans sa vidéo que cet individu ne s’en sortait pas trop mal, étant donné qu’il a survécu jusqu’à l’âge adulte. En réalité, toujours selon la BBC, ce manchot se porte bien. Filmé parmi des centaines de ses frères, il semble effectivement être en bonne santé.

À savoir que les manchots empereurs sont les espèces de manchots les plus grandes et les plus lourdes, mesurant environ 122 centimètres de hauteur et pesant jusqu’à 45 kilogrammes. Ils sont actuellement répertoriés comme « quasi menacés » sur la tristement célèbre liste rouge de l’UICN, bien que les scientifiques aient averti que, faute d’adaptation au changement climatique dans l’Antarctique, nous risquions de les perdre d’ici la fin du siècle.



Stéphanie Schmidt

Les premiers pas d’une boite de prod fribourgeoise


Francesca Scalisi et Mark Olexa, fondateurs de Dok mobile


Dok mobile a reçu de nombreuses distinctions internationales. Cette maison de production de documentaires a présenté trois films à la 54ème édition des Journées de Soleure, dont un en lice pour le Prix de Soleure :  Digitalkarma, La Petite Mort, et le court métrage Ligne noire.

L'être humain confronté à des situations extrêmes et l’émancipation féminine: ces deux thèmes couvrent l’essentiel de la filmographie de la maison de production Dok mobile. Francesca Scalisi et Mark Olexa, producteurs et réalisateurs, sont les deux fondateurs de cette nouvelle pousse créée en 2012.

Ils ont fait leurs premières armes de cinéastes en Italie, «un contexte pas facile pour le documentaire et sa production» selon Francesca Scalisi. Les deux réalisateurs ont donc décidé de venir s’installer à Fribourg en Suisse, un terroir fertile pour développer leurs idées et leurs projets. Malgré cela, « les trois premières années ont été un peu difficiles, car nous avons dû apprendre à nous orienter dans un nouveau monde », poursuit Mark Olexa.

Digitalkarma et Ligne noire sont les deux films qu’ils ont présentés à Soleure en tant que réalisateurs-producteurs. Comme Moriom, un court métrage de 2015, ils ont été tournés au Bangladesh. Digitalkarma a occupé la maison de production pendant quatre ans. Il s’agissait en effet de suivre une jeune femme, Rupa, pendant son parcours de formation et ses premiers pas professionnels dans les domaines de l’informatique et de la santé. Francesca Scalisi se rappelle: «Durant toutes ces années, nous étions constamment en contact avec Rupa et prêts à partir dès que nécessaire».


Trailer Digitalkarma from DOK MOBILE on Vimeo


Une entreprise pas toujours facile: «A la nouvelle du mariage de Rupa, décidé en peu de temps, Mark a dû partir rapidement et une fois sur place, il a dû organiser une équipe avec une femme responsable du tournage. Ceci pour avoir accès aux moments les plus intimes avant la cérémonie elle-même ».

La plus grande difficulté pour les producteurs de documentaires est «de trouver des financements avant que l’histoire t’échappe. Moi, je dis toujours que le documentaire ne t’attend pas», explique Francesca Scalisi. Pour cette raison, «nous avons décidé de tourner Moriom et Ligne noire, deux productions moins exigeantes que Digitalkarma, sans demander aucun financement. Les histoires étaient là, et nous avons décidé de les raconter sans trop penser à l’argent», se rappellent les jeunes réalisateurs. Ils ont été dédommagés pour le risque qu’ils avaient pris, si on considère les nombreuses récompenses qu’ils ont reçues, dont un Premier prix au festival international des courts métrages de Winterthur en 2017. «Il conviendrait peut-être de penser à des formes de financement systématique du documentaire, non liées à un projet spécifique», estime Francesca Scalisi.

Ligne noire est composé pratiquement d’un unique mouvement de caméra suivant une femme en train de pêcher avec un filet dans un fleuve complètement dévasté par du pétrole. La nature en souffrance contraste avec les mouvements de la protagoniste, qui semble presque danser, et le chant d’un muezzin en fonds sonore.


Trailer Ligne Noire from DOK MOBILE on Vimeo


En tant que producteurs, ils ont d’abord produit leurs propres films. Ensuite, explique Mark Olexa, «nous avons commencé à chercher de jeunes cinéastes pour réaliser des projets que nous n’arrivions pas à tourner nous-mêmes ». Francesca Scalisi ajoute: «Maintenant que nous sommes un peu plus connus, des réalisateurs viennent nous trouver avec des propositions. Nous n’avons plus besoin d’aller les chercher».

La Petitemort est l’un des titres les plus récents de Doc mobile qui n’a pas été tourné par le couple de producteurs. Dans ce documentaire d’Annie Gisler, conçu également pour la télévision, des femmes les plus diverses racontent leur rapport à l’orgasme, presque comme un journal intime. Un sujet affronté sans tabou, qui fait beaucoup penser à un autre film suisse récent, soit The Female Pleasure, réalisé par Barbara Miller.

En ce qui concerne la circulation des films, les deux producteurs ont les idées bien claires. Pour Mark Olexa, «les courts métrages sont conçus presque exclusivement pour les festivals, mais ils sont aussi accessibles sur des plateformes numériques. Et depuis quelque temps, certaines de nos productions réussissent à faire leur entrée dans les salles comme films d’ouverture d’une soirée. D’autres en revanche circulent dans des expositions ou des musées».

Pour les longs métrages, la distribution dans les salles est fondamentale. Conscients du poids de la fiction ou des blockbusters, les deux producteurs ont commencé à accompagner leurs documentaires de soirées ad hoc avec des débats pour tenter de remplir les salles: «Dans le cas de Wonderful losers, un film sur le cyclisme professionnel, nous nous sommes occupés nous-mêmes de la distribution dans les différentes régions linguistiques, en impliquant les associations de cyclisme et en invitant des sportifs professionnels à débattre en fin de soirée. Nous avons cherché à transformer la projection en débat public et avons ainsi réussi à remplir la salle».

Mattia Lento

"L’eau qui guérit", comme à Lourdes, a ses fidèles dans le canton de Fribourg


Il y a deux sources dites miraculeuses dans le canton de Fribourg: celles de Notre-Dame de Posat près de Fribourg, et de Bonnefontaine à Cheyres dans la Broye fribourgeoise.

La chapelle de Posat est fréquentée depuis le XIIe siècle et ses eaux sont recommandées pour la guérison des maladies des yeux.





L’Oratoire Notre-Dame de Bonnefontaine, entre Cheyres et Châbles, a vraisemblablement été construit sur l’emplacement d’un ancien lieu de culte celtique. Cet endroit vénéré a été christianisé et consacré à la Vierge Marie.




Egger Ph.

La pleureuse se refait une beauté à Romont


La pleureuse de la rue de Romont a pris des vacances dans l'atelier de restauration d'Olivier Guyot à ... Romont. 
Elle a été nettoyée grâce à diverses techniques. © Alain Wicht 


Son absence de la rue de Romont a pu laisser craindre à ses fans que la statue de la pleureuse avait encore été vandalisée, Mais si la sculpture fontaine a déserté son poste, c'est pour être chouchoutée dans un atelier de restauration.

Les larmes ne coulent plus ces dernières semaines dans la rue de Romont, à Fribourg. Du moins pas celles de l’emblématique statue de la rue piétonne, surnommée la pleureuse. La fontaine, installée à cet endroit depuis 2003, a été conduite à Romont pour être nettoyée dans les règles dans l’atelier de restauration d’Olivier Guyot.

Subissant les effets des intempéries, de ses larmes perpétuelles et des blagues des importuns, elle avait bien besoin d’un coup de jeune.

mercredi 20 février 2019

Alfred Escher, le «roi de Suisse», naissait il y a 200 ans


Alfred Escher (1819-1882) est considéré comme l’une des grandes figures de l'innovation et de l'économie de marché en Suisse. Aujourd'hui, on le qualifie également d’oligarque: il a usé sans mesure de son pouvoir politique pour ses propres intérêts économiques.



L’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a décerné, pour la première fois cette année, le Prix Alfred Escher à des projets technologiques innovants. Alfred Escher, né le 20 février 1819, était un entrepreneur visionnaire et un homme politique influent. A l’occasion du 200e anniversaire de sa naissance, l’EPFZ l’a portraituré de manière moderne. L’homme tient un smartphone et porte un casque audio autour du cou. Ses cheveux sont plus courts. Seule la barbe du 19e siècle convient encore à un hipster du 21e siècle. Les lauréats de ce prix ont droit à une visite guidée de la Silicon Valley ou d'une autre «Mecque de fondateurs».

Alfred Escher est l’un des leaders économiques de la Suisse du 19e siècle, le Steve Jobs des chemins de fer, de l'éducation et du secteur bancaire. Il incarnait l'innovation et est l’un des pionniers de l’économie de marché. Ce n'est pas un hasard si sa mémoire est à nouveau honorée dès les années 1990, période de libéralisation économique. Pourtant, ses contemporains le considéraient déjà comme un «aristocrate, sans poudre ni perruque», antidémocratique. Il usait sans mesure de son pouvoir politique pour des projets économiques, tel un oligarque corrompu.

Entrepreneur et homme politique  

Son père, Heinrisch Escher, a fait fortune en Amérique du Nord grâce à la spéculation immobilière, aux opérations de négoce et à la pratique de l’esclavage dans ses plantations, comme l'ont récemment démontré les historiens. Ne faisant pas confiance aux écoles publiques, il fait appel à des précepteurs pour l’éducation de son fils.

La mère d'Alfred, Lydia Zollikofer von Altenklingen, est la fille d'un commerçant de Suisse orientale qui entretient de nombreuses relations avec la noblesse helvétique. Elle a adopté un mode de vie courtois dans la Villa Belvoir, au bord du lac de Zurich. Selon le premier biographe d'Alfred Escher, Ernst Cagliardi, la famille avait suffisamment confiance en soi «pour pouvoir agir et prendre des décisions sans tenir compte des autres».

Lithographie de J.C. Werdmüller, d’après une aquarelle de Clementine Stockar-Escher, sœur d’Alfred Escher, 1849.
(wikimedia.com)


Alfred Escher a tiré profit de cette nature autoritaire tout au long de sa vie. A 20 ans, il est déjà un éminent défenseur politique de l'université contre les forces conservatrices qui reprennent le pouvoir à Zurich, en 1839, après une période de réforme et de démocratisation. Il s’engage dans le camp radical-libéral, prédécesseur du Parti libéral-radical actuel. En 1844, à l'âge de 25 ans, il est élu au Parlement zurichois. Quatre ans plus tard, il rejoint le gouvernement du même canton ainsi que le Parlement suisse, en tant que conseiller national.

Toutes les questions politiques l’intéressent. Dans le domaine de l’éducation, il réforme les lycées du canton de Zurich, introduit des cours d'allemand et de français et met l'accent sur les sciences naturelles. Il contribue à la fondation de l'EPFZ, qui permet à la cité de Zwingli de compenser la désignation de Berne comme «ville fédérale» quelques années plus tôt.

Chemins de fer et banque: la connexion avec l'Europe 

L’Etat fédéral moderne naît en 1848. Pour la première fois, la Suisse dispose d’une Constitution fédérale démocratique qui s’applique à l’ensemble des cantons, ainsi que d’une monnaie unique. Elle constitue un espace économique unifié, mais celui-ci connaît des difficultés. Jusqu'en 1847, cantons catholiques et protestants sont en guerre. Les mauvaises récoltes engendrent la famine et l’industrialisation demeure limitée.

Autre problème: le retard important des chemins de fer helvétiques par rapport au reste du Vieux Continent. Selon Alfred Escher, le risque est grand pour la Suisse d’être complètement isolée et de renvoyer «l’image désolante d'un îlot au cœur de l’Europe». Alors que d'autres pays européens possèdent déjà des réseaux ferroviaires importants de plusieurs milliers de kilomètres, la Suisse dispose, en 1848, d’une voie de seulement 23 kilomètres reliant Zurich à Baden.

Entre modernité et passé: August Schöll, «Die Eisenbahn als Bauernschreck» 
(«Le chemin de fer ou la crainte des paysans»), 1858.
(wikimedia.com)


Dès 1852, la Confédération confie la construction des chemins de fer aux cantons et au «secteur privé», sous l’impulsion du conseiller national Alfred Escher. Portant la double casquette de politicien et d'entrepreneur, il défend le progrès au Parlement zurichois et accorde de nombreux permis de construire pour des projets de construction, en particulier les siens. Dix ans après l'ouverture de la première ligne de chemin de fer suisse, le réseau s'étend déjà sur plus de mille kilomètres. Alfred Escher fonde la Compagnie des chemins de fer du Nord-Est: une première avancée décisive pour le réseau, repris en 1900 par les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF).

Ces réseaux ferroviaires ont besoin de fer et de vapeur, mais également de capitaux pour ne pas dépendre des prêts étrangers. Alfred Escher fonde ainsi la Schweizerische Kreditanstalt (SKA), connue aujourd’hui sous le nom de Credit Suisse. Une fois encore, il a droit à une autorisation en un temps record, grâce à son influence au Parlement. La SKA permet de combler le vide dans l’offre bancaire – entre les établissements privés, gérant des actifs importants mais n'octroyant pas de prêts, et les banques cantonales, qui pouvaient accorder de fonds aux petites entreprises mais pas aux grands complexes industriels. Lesquels nécessitaient, pourtant, des machines toujours plus chères. Les projets d'Alfred Escher permettent à la Suisse de rivaliser avec le monde dans le jeu des capitaux.


La banque Credit Suisse sur la Paradeplatz (Photographe inconnu / Provenance: Zurich en 500 images. Un livre sur la ville, conçu et écrit par Franz A. Roedelberger. Coopérative éditoriale zurichoise. Zurich, 1944. ​​​​​​​
(creditsuisse archive)



Collusion problématique  

Ce dynamisme, admiré jusqu'à ce jour, ainsi que cette capacité à s’imposer ne sont possibles que grâce à une collusion problématique et antidémocratique entre politique et affaires: des documents montrent qu'Alfred Escher agissait tantôt comme patron d'entreprise, tantôt comme représentant de l'Etat. Il signait lui-même les permis.

Ce pouvoir suscite des critiques. Le «système Escher» est accusé de tous les maux. Ironiquement, c'est une institution ayant œuvré à l'avènement de l’Etat fédéral démocratique avant 1848 qui, plus tard, doit fédérer l'élite libérale helvétique autour des projets d'Alfred Escher: l’«Akademische Mittwochgesellschaft». Cette société rassemble des frères d’armes et des camarades politiques d’Alfred Escher, le «tsar de Zurich». Même après sa démission du gouvernement zurichois, celui-ci élit ses membres d’après les propositions de l’entrepreneur.

Alfred Escher connaîtra une fin tragique. Il perd un enfant, sa femme et sa mère en peu de temps, dans les années 1860: il ne lui reste que sa fille Lydia. Le mouvement démocrate réduit l’influence de l’industriel à Zurich. Pour son dernier grand projet, le tunnel du Saint-Gothard, Alfred Escher a droit à plus de critiques que de reconnaissance au niveau national. Atteint de furoncles et d’asthme notamment, le «roi de Suisse» s’éteint dans sa propriété de Belvoir le 6 décembre 1882.

David Eugster